Le réseau informatique du ministère de l'Éducation nationale repose sur des liaisons Transpac et Transfix, qui coûtent 2,44 millions d'euros par an. En les supprimant, le ministère peut investir dans un réseau qui ne dépend plus
d'un seul opérateur et qui offre plus de sécurité.
L'informatique du ministère gère plus d'un million de personnes. Elle fédère, aussi, les cent cinquante services administratifs situés dans les trente académies de la France métropolitaine et d'outre-mer (30 rectorats, une centaine
d'inspections académiques et services de l'administration centrale, entre autres). Le back-office du système d'information doit tenir compte des profils et droits d'accès des utilisateurs. Le projet Racine (Réseau d'accès et de consolidation des
Intranet de l'Éducation) vise à interconnecter tous ces sites en un Intranet étendu et sécurisé.
" Bien que le flux administratif représente moins de 10 % de l'ensemble de son ensemble, il est le plus sensible. Les lois sur la protection des données nominatives et des informations privées, relatives aux
dossiers des élèves et des professeurs, doivent être respectées ", indique Michel Affre, chef du bureau des études techniques et des plans d'informatisation du ministère de l'Éducation nationale.
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