' L'Eee PC, la machine que j'attendais... '
' Je ne cherche pas la machine idéale ; je cherche le terminal connecté que je puisse emporter partout et tout le temps '
Renaud Bonnet, grand reporter à 01 InformatiqueBien sûr, j'en veux un. Non que la mini-machine d'Asus soit parfaite : elle regorge de défauts. Mais c'est la première tentative, depuis la disparition des regrettés ordinateurs de poche Psion, pour apporter une réponse rationnelle à la question d'une utilisation mobile de l'informatique. Et en particulier, à MES besoins de mobilité. Mais quoi ? Qu'est-ce que ce PC nain, ce portable Jivaro, vaguement ridicule tant il ressemble à un jouet, a de plus qu'un bon smartphone ? Un clavier ! Je ne suis pas un de ces Glenn Gould du téléphone, capables de saisir A la Recherche du temps perdu sur leur mobile entre les stations de métro Châtelet et Concorde. J'ai aussi utilisé nombre de générations de PDA, avec les systèmes de reconnaissance d'écriture qui me donnent toujours l'impression de souffrir d'une affection dégénérative du système nerveux, puisque je ne parviens jamais à m'en servir proprement. Je l'affirme haut et fort : je veux un clavier ! L'Eee PC en a un, un vrai, avec toutes les touches de celui d'un PC. Et alors ? Un ordinateur portable aussi. Certes, mais les ordinateurs portables tombent dans deux catégories. Bon marché, ils se transforment au bout de deux heures de transport en parpaings, briques, et cailloux, comme ceux que l'on faisait porter aux légionnaires romains pour les aguerrir. Légers, ils donnent l'impression qu'ils vont se désintégrer à l'utilisation (l'Eee PC, avec son côté jouet, donne plutôt une impression de solidité), et coûtent horriblement cher. Mon attrait pour l'Eee PC se résume en trois mots : clavier, légèreté, prix. Qu'on multiplie ensuite les critiques à l'infini : écran minuscule, autonomie moyenne, faible puissance, espace de stockage réduit, absence d'évolutivité, faible optimisation système/matériel qui se traduit par des bogues, et une ergonomie approximative. J'en oublie ! Peu m'importe, je ne cherche pas la machine idéale ; je cherche le terminal connecté que je puisse emporter partout et tout le temps pour l'utiliser dans une file d'attente, sur un coin de table de bistro, dans le métro, durant un entretien, pour prendre des notes et me connecter brièvement, et que je range ensuite dans mon sac comme un cahier. Pour le reste : stockage, puissance, écran... j'ai déjà un, deux, trois, plein de PC sous la main.r.bonnet@01informatique.presse.frPS : le fait que l'Eee PC fonctionne avec Linux ne me déplaît pas. Cela nous promet des monceaux de distributions compatibles, optimisées pour l'un ou lautre usage, et qui tireront le meilleur parti des possibilités de la plate-forme.
Renaud Bonnet, grand reporter à 01 InformatiqueBien sûr, j'en veux un. Non que la mini-machine d'Asus soit parfaite : elle regorge de défauts. Mais c'est la première tentative, depuis la disparition des regrettés ordinateurs de poche Psion, pour apporter une réponse rationnelle à la question d'une utilisation mobile de l'informatique. Et en particulier, à MES besoins de mobilité. Mais quoi ? Qu'est-ce que ce PC nain, ce portable Jivaro, vaguement ridicule tant il ressemble à un jouet, a de plus qu'un bon smartphone ? Un clavier ! Je ne suis pas un de ces Glenn Gould du téléphone, capables de saisir A la Recherche du temps perdu sur leur mobile entre les stations de métro Châtelet et Concorde. J'ai aussi utilisé nombre de générations de PDA, avec les systèmes de reconnaissance d'écriture qui me donnent toujours l'impression de souffrir d'une affection dégénérative du système nerveux, puisque je ne parviens jamais à m'en servir proprement. Je l'affirme haut et fort : je veux un clavier ! L'Eee PC en a un, un vrai, avec toutes les touches de celui d'un PC. Et alors ? Un ordinateur portable aussi. Certes, mais les ordinateurs portables tombent dans deux catégories. Bon marché, ils se transforment au bout de deux heures de transport en parpaings, briques, et cailloux, comme ceux que l'on faisait porter aux légionnaires romains pour les aguerrir. Légers, ils donnent l'impression qu'ils vont se désintégrer à l'utilisation (l'Eee PC, avec son côté jouet, donne plutôt une impression de solidité), et coûtent horriblement cher. Mon attrait pour l'Eee PC se résume en trois mots : clavier, légèreté, prix. Qu'on multiplie ensuite les critiques à l'infini : écran minuscule, autonomie moyenne, faible puissance, espace de stockage réduit, absence d'évolutivité, faible optimisation système/matériel qui se traduit par des bogues, et une ergonomie approximative. J'en oublie ! Peu m'importe, je ne cherche pas la machine idéale ; je cherche le terminal connecté que je puisse emporter partout et tout le temps pour l'utiliser dans une file d'attente, sur un coin de table de bistro, dans le métro, durant un entretien, pour prendre des notes et me connecter brièvement, et que je range ensuite dans mon sac comme un cahier. Pour le reste : stockage, puissance, écran... j'ai déjà un, deux, trois, plein de PC sous la main.r.bonnet@01informatique.presse.frPS : le fait que l'Eee PC fonctionne avec Linux ne me déplaît pas. Cela nous promet des monceaux de distributions compatibles, optimisées pour l'un ou lautre usage, et qui tireront le meilleur parti des possibilités de la plate-forme.
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