Les collectivités locales au secours du haut débit
Le fil de cuivre va montrer ses limites, le Wimax doit faire ses preuves... Avec la fibre optique, une technologie appelée à prendre le pas sur les autres, les collectivités comptent jouer un rôle majeur dans l'accès au haut débit.
Autorisées à déployer et exploiter des réseaux depuis à peine un an et demi, les collectivités locales françaises (agglomérations, départements ou régions) ont démontré qu'elles n'avaient pas l'intention de jouer les figurants. Depuis
l'été 2004, elles ont investi plus de 800 millions d'euros dans des réseaux de fibre optique représentant plus de 13 000 kilomètres au total.Dans son rapport ' L'intervention des collectivités locales dans les télécommunications ?" compte-rendu des travaux du Comité des réseaux d'initiative publique ', l'Arcep (ex-ART)
précise que le nombre de projets à venir ' ne se diminue pas '. Le gendarme des télécoms constate que les seuls déploiements des opérateurs traditionnels ne suffiront jamais à couvrir l'ensemble du
territoire. On évalue entre 5 et 10 % la proportion du territoire qui n'aura jamais accès aux technologies DSL. Pour pallier ce problème, les liaisons satellites couplées à un réseau Wi-Fi apparaissent comme pertinentes, mais uniquement à court
terme. En effet, le document souligne que les temps de latence trop longs s'avèrent incompatibles avec des solutions haut débit qui doivent généraliser la voix sur IP. De même, ' le Wimax ne résoudra qu'une partie des
problèmes ', explique le groupe de travail, qui estime que les performances réelles de cette technologie encore en devenir demeurent en partie inconnues.