Les correspondants informatique et libertés veulent plus de reconnaissance

Essentielle pour la protection des données, cette fonction ne figure pas encore dans les référentiels métier existants.
Pour améliorer la reconnaissance des correspondants informatique et libertés (CIL) au sein des entreprises, il faut que ce métier figure dans les différents référentiels métier existants : ceux de Pôle emploi (code Rome), ceux de la Sécurité sociale et ceux de la fonction publique, notamment. C’est l’une des conclusions de la journée sur les CIL qui était organisée, le 8 avril dernier, par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). A cette date, la Commission a recensé en France un total de 2 200 correspondants, désignés par 7 800 organismes.
Cette journée faisait suite à l’assemblée générale annuelle de l’Association française des correspondants informatique et libertés (AFCDP). Une association qui est force de proposition auprès de la Cnil et des pouvoirs publics. EDF, la région Ile-de-France, BNP Paribas ou Aéroports de Paris figurent parmi les adhérents les plus récents. Un réseau social interne devrait bientôt faciliter les échanges.
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