' Les DSI face à la génération Facebook '
' 54 % des salariés s'estimeraient plus productifs avec des outils qu'ils utilisent dans la sphère privée '
Xavier Biseul, grand reporter à 01 InformatiqueAttention, les utilisateurs se rebiffent. Deux chiffres, issus d'une étude du Yankee Group, devraient inquiéter nos DSI. 68 % des employés estiment qu'ils feraient au moins aussi bien que leur service informatique pour installer des applications sur leur PC professionnel. Et 54 % considèrent qu'ils seraient plus productifs si on les autorisait à recourir aux applications utilisées dans la sphère privée. Jamais l'écart entre l'expérience personnelle des nouvelles technologies et leur emploi dans le monde professionnel n'a été aussi prononcé. Si cette pénétration des usages personnels sur le lieu de travail paraît inéluctable, elle ne va pas sans poser des problèmes de sécurité, de maintenance, ou d'urbanisation. Comment rester en harmonie quand on expérimente les derniers services de Facebook le week-end et que l'on retrouve des écrans verts le lundi ? D'ailleurs, les DSI du Vieux Continent semblent prendre davantage la mesure de cette ' fracture numérique '. Selon une étude d'IDG Research pour Unisys, 48 % des entreprises européennes autorisent leurs salariés à utiliser leurs propres outils logiciels et matériels, contre 10 % en Amérique du Nord et 17 % en Amérique du Sud. L'avènement des blogs, des outils de collaboration, et des réseaux sociaux a modifié le comportement des salariés. C'est la ' génération Face-book ', comme la qualifie IDG Research. Reste à placer le curseur au bon endroit entre porosité des usages et productivité. Une étude du cabinet Peninsula estimait que Facebook ferait perdre 260 millions de dollars par jour en heures de travail aux entreprises britanniques ! Ce chiffre hallucinant oublie, au passage, que Facebook peut aussi être un outil professionnel. Une fois encore, les entreprises européennes ne s'y trompent pas. Selon ICM Research, seules 21 % bloquent les sites de réseaux sociaux en dépit des risques de propagation de virus et de spams. Elles préfèrent censurer les sites de rencontres (36 %), les téléchargements musicaux (36 %), les vidéos (24 %), ou les radios (23 %) en ligne. Un véritable exercice déquilibriste.x.biseul@01informatique.presse.fr
Xavier Biseul, grand reporter à 01 InformatiqueAttention, les utilisateurs se rebiffent. Deux chiffres, issus d'une étude du Yankee Group, devraient inquiéter nos DSI. 68 % des employés estiment qu'ils feraient au moins aussi bien que leur service informatique pour installer des applications sur leur PC professionnel. Et 54 % considèrent qu'ils seraient plus productifs si on les autorisait à recourir aux applications utilisées dans la sphère privée. Jamais l'écart entre l'expérience personnelle des nouvelles technologies et leur emploi dans le monde professionnel n'a été aussi prononcé. Si cette pénétration des usages personnels sur le lieu de travail paraît inéluctable, elle ne va pas sans poser des problèmes de sécurité, de maintenance, ou d'urbanisation. Comment rester en harmonie quand on expérimente les derniers services de Facebook le week-end et que l'on retrouve des écrans verts le lundi ? D'ailleurs, les DSI du Vieux Continent semblent prendre davantage la mesure de cette ' fracture numérique '. Selon une étude d'IDG Research pour Unisys, 48 % des entreprises européennes autorisent leurs salariés à utiliser leurs propres outils logiciels et matériels, contre 10 % en Amérique du Nord et 17 % en Amérique du Sud. L'avènement des blogs, des outils de collaboration, et des réseaux sociaux a modifié le comportement des salariés. C'est la ' génération Face-book ', comme la qualifie IDG Research. Reste à placer le curseur au bon endroit entre porosité des usages et productivité. Une étude du cabinet Peninsula estimait que Facebook ferait perdre 260 millions de dollars par jour en heures de travail aux entreprises britanniques ! Ce chiffre hallucinant oublie, au passage, que Facebook peut aussi être un outil professionnel. Une fois encore, les entreprises européennes ne s'y trompent pas. Selon ICM Research, seules 21 % bloquent les sites de réseaux sociaux en dépit des risques de propagation de virus et de spams. Elles préfèrent censurer les sites de rencontres (36 %), les téléchargements musicaux (36 %), les vidéos (24 %), ou les radios (23 %) en ligne. Un véritable exercice déquilibriste.x.biseul@01informatique.presse.fr
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