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Les directeurs des systèmes d'information savent s'impliquer dans les enjeux stratégiques de l'entreprise. Mais, au vu du sondage mené auprès des membres du Club 01DSI, 75 % d'entre eux maîtrisent mal leur communication.
Seul un quart des directeurs informatiques estime la stratégie de leur entreprise suffisamment explicite pour être appliquée au niveau du système d'information. Cette révélation de l'enquête effectuée auprès des membres du Club 01DSI
peut surprendre. François Rivard, manager chez Unilog Management, s'en étonne : ' Aujourd'hui, les entreprises ont peu ou prou réussi à réduire leurs coûts. Elles cherchent davantage à accroître leur rentabilité. Dans
cette optique, décliner la stratégie de l'entreprise jusqu'au système d'information est important. ' Charles-Henri Vollet, vice-président, et DSI groupe de la société Carbone Lorraine, ne voit pas comment son entreprise
pourrait se développer, notamment à l'international, sans l'apport actif du système d'information.Le sondage révèle également que 36 % des sondés participent au comité exécutif de leur entreprise et 38 % y sont invités occasionnellement. Pour autant, la communication est-elle suffisante ? Rien n'est moins sûr !
Selon le sondage, 75 % des DSI se ' débrouillent ' par leurs propres moyens pour diffuser les objectifs et les résultats de leur gouvernance, et 8 % avouent ne jamais communiquer sur le sujet.
Seuls 17 % impliquent le service de communication de l'entreprise pour les aider à résoudre cette question.
Privilégier le face-à-face
Or, celle-ci est capitale, à tous niveaux : celui de la direction générale, des responsables métier et de l'ensemble des utilisateurs. Charles-Henri Vollet ne tarit pas sur le sujet. Si besoin, il pousse la porte des managers
métier pour les informer de l'état d'avancement des projets. Et il privilégie l'approche marketing du face-à-face, la pédagogie étant un travail quotidien. Il passe 25 % de son temps à ' recadrer ses
équipes ' sur la façon dont elles communiquent. Il n'hésite pas à mettre à disposition de ses grands patrons les meilleures solutions de mobilité. ' Il est alors beaucoup plus facile de les convaincre
sur d'autres projets. 'Parmi les effets de la mise en place de la gouvernance, une majorité des DSI (57 %) sont amenés à valoriser certaines fonctions. Les plus citées sont celles de l'assistant à la maîtrise d'ouvrage et du responsable processus.
Celles-ci prêtent à débat et leur appartenance n'est pas toujours très claire. Dépendent-elles directement de la DSI ou des métiers ? Pour François Rivard, ces profils doivent avant tout être des hommes de métier, d'autant plus chevronnés que
le métier exige de fortes compétences, comme dans le nucléaire par exemple. Charles-Henri Vollet, lors de son arrivée à la tête de la DSI en juillet 2005 n'a pas hésité à créer de nouvelles fonctions : des managers SI par division et des
responsables domaines SI par grands programmes : PGI, réseaux télécoms, messagerie-intranet et standardisation des infrastructures locales des sites et des solutions de mobilité.Af.mares@01informatique.presse.fr
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