Les entreprises françaises veulent recruter 18 % d'informaticiens de plus qu'en 2006

Les SSII sont presque les seules à vouloir recruter, alors que les sociétés utilisatrices souhaitent baisser leurs effectifs. L'Ile-de-France représente deux tiers des intentions d'embauche recensées par l'Unedic.
36 325 embauches en 2007
Comme chaque année, la BMO retranscrit les réponses des entreprises françaises sur leurs intentions d'embauche, tous secteurs et métiers confondus. Il en ressort que la catégorie des ingénieurs et cadres spécialistes de l'informatique (hors technico-commerciaux) devrait bénéficier cette année de 36 325 recrutements, la plus haute valeur depuis la création de cette enquête annuelle en 2002. Ce qui fait de ce métier l'un des plus recherchés en France (7e position), entre les cuisiniers et les employés de maison.C'est également le 2e métier qui enregistre la plus forte augmentation des intentions d'embauche. Par rapport à l'année précédente, les projets de recrutement se sont accrus de 5 645 postes, ce qui représente une croissance de 18 %. ' Pour cette catégorie professionnelle, nous sommes sur une valeur haute qui montre une dynamique positive de l'emploi ', note Martial Ranvier, adjoint du directeur du département dynamiques de marchés au Credoc.Mais où ces postes vont-ils se créer, si toutefois ils se créent (il ne s'agit que d'intentions d'embauche) ? L'enquête montre que cet élan dans l'emploi se concentre sur quelques domaines d'activité et zones géographiques. Sans surprise, l'Ile-de-France devance les autres région, de loin. Elle représente 25 342 des intentions d'embauche de cadres informatiques, soit plus des deux tiers sur l'ensemble national. Au sein même de la région, la répartition est inégale. L'essentiel de ces futurs contrats se trouveront dans les Hauts-de-Seine (11 024 recrutements) et à Paris (10 898). En province, les bassins d'emploi les plus dynamiques (plus de 500 projets de recrutement) sont Toulouse, Lyon, Nantes, Rennes et Bordeaux.Tendance à l'externalisation
Si l'on regarde par domaine d'activité, les résultats sont plus surprenants. Ainsi, 92 % des intentions d'embauche concernent le conseil et l'assistance. Les SSII sont donc quasiment les seules entreprises qui vont embaucher en 2007. A contrario, les entreprises des autres domaines ?" telles que les banques, l'industrie ou les télécoms ?" non seulement ne comptent pas recruter, mais en plus vont globalement réduire leurs effectifs informatiques de 1400 personnes. Ce phénomène souligne la volonté des entreprises d'externaliser leurs fonctions informatiques auprès de prestataires tiers.Un dernier point important de l'enquête BMO 2007 est donné par l'indice de difficulté d'embauche. Ainsi, 56 % des entreprises interrogées pensent avoir des problèmes à recruter. ' Ce taux n'est pas excessif, mais il se situe néanmoins dans la moyenne supérieure de notre sondage ', précise Martial Ranvier. Autrement dit, la demande risque d'être supérieure à l'offre. C'est plutôt une bonne nouvelle pour les cadres informaticiens qui pourront négocier leur salaire à la hausse.-
bobby66
excellente analyse.
Pour les non-cadres comme moi se mettre au service de SSII relève de l'exploit.
Je n'obtient pas ce que je veux, on préfère des ingé. Et je dis non!!
S'il le faut je partirais me vendre à Sa étrangère (tout sauf indienne)
Mon niveau de langue me le permet.
(f--- the shitsteme ) -
-
bluff
Meme si c'est un phénomène encore minoritaire, de plus en plus de ssii ne veulent meme plus recruter et passent par d'autres SSII prestataires => ce syst aboutit forcent à une exploitation poussée des ingénieurs (bcp de competences exigées, ingé à tout faire, salaire tirés vers le bas), souvent des etrangers venant travailler en france. et surtout à un developpement des SSII offshore, qui sont les seules à pouvoir proposer des ingé à d'autres SSII parfois au 3eme niveau.
C'est bien simple: le client veut un max de flexibilité (mais pas du coté du salarié qui doit pas lui claquer ds les doigts) avec des prix de + en + serrés. la SSII veut de + en + de marge, aucun intecontrat et ne pas avoir à former l'ingé (qui se demerde pour s'auto former lui-meme sur les projets où le balance). Pour réduire ses intercontrat, la SSII fait appel à d'autres SSII qui elled soit exploitent l'ingé, soit sont des SSII offshore.
bref, PERSONNE ne veut avoir à gerer l'ingé, sa formation, ses intercontrat, sa carrière, et pouvoir l'ejecter du jour au lendemain. Et apres 40 ans, on le remplace par un jeune.
par contre, TOUS sont pour se mettre dans la poche les 200-300? / jour gagné par l'ingé (sur 500-600?) et comme cela ne suffit pas, on delocalise pour se mettre alors 450? par jour.
on est un logique d''externalisation à outrance, et l'externalisation est en train elle aussi de s'externaliser ou se délocaliser.
je suis pessismiste mais si on continue ds ce cercle vicieux, dans 10 ans, il n'y aura plus aucun informaticien chez les clienst et tte les SSII seront en Inde.
nous devons tous réagir aujourdhui, si on ne veut pas voir notre profession disparaitre -
Charlie_92
Bonjour,
Je suis d'accord avec toi sur les pratiques douteuses de certaines SSII.
Ton expérience d'embauche directe au Sénat m'intéresse, amis je n'ai pas ton adresse mail.
Peux tu m'écrire à pasdemail@ici.fr
Merci -
pierre75015
Embauche directe dans l'administration
Je m'étonne de cette externalisation.
c'est à dire ne passer que par les SSII pour embaucher
Je peut parler de mon expérience.
J'ai travaillé au service informatique du Sénat comme contractuel pendant 18 mois.
Le Sénat sur un projet avait embauché un prestataire placé par une SSII, hors de prix. 5000 F/jour (800 euros).
Il semblerait que les SSII surfacturent par rapport au administrations :-)
J'ai été embauché comme contractuel sur 2 contrats sensiblement moins élevés.
1000 F/jour brut.
L'avantage par rapport à une SSII, C'est que les rapports sont directs.
J'ai auparavant fait un contrat pour un opérateur dans les télécoms à Vélizy.
J'y ai été placé en cascade par un première société de service du Sentier, puis une deuxième intermédiaire.
Le travail y était très mal organisé, lés dépassement de temps jusqu'à 60 heures par semaine en heures supplémentaires non payés (Je n'étais pas cadres les 35 heures avancés par certains me font rigoler). Travailler plus pour gagner plus J. A bon, comment ?
Je n'avait aucun recourt , impossible de joindre la première boite qui m'avait embauché. Je ne suis passé chez eux que le temps de signer le 1er contrat et le solde de tout compte. L'expertise technologique et la valeur ajoutée des SSII me font rigoler aussi.
C'est une escroquerie dont l »employé paye la facture.
Dans cette société, je n'avait aucune assistance technique. Ni de ma 1ére boite pour les conditions évoquées, ni du service « R&D » de 'opérateur télécom.
Laché dans la nature.
Finalement l'embauche directe au Sénat était bien meilleure.
Une meilleure gestion pour eux et pour mois. Ils connaissait les difficultés.
S »il y avait une nouvelle technologie à intégrer, ils en prenait les moyens.
J'ai été embauché par le chef de projet, informaticien et développeur lui même.
Les DSI lui faisait toute confiance.
Je me demande pourquoi les sociétés utilisatrices ne font pas de même.
Alors quelles connaissent les compétences « technologiques » des SSII.
Au lieu de faire gérer le personnel par des commerciaux qui ne connaissant rein dans les technologie qu'ils vendent.
Embaucher quelqu'un en contrat déterminé reviendrait au même.
Ça simplifierait le problème technologique
Ce serait moins cher.
Et l'assistance du groupe, parlons en
A l'embauche les DRH, souvent des commerciaux, parlent de formation qu'on ne voit jamais.
Les employés embauché par des SSII pour être placé chez un client, sont souvent embauché la veille.
Le contrat n'est pas encore signé lorsqu'on les présente au client, comme étant un employé de longue date.
Si ce nouveau n'est pas retenu par le client, l'informaticien perle rare découvert la veille n'est pas embauché.
Et s'il embauché, c'est sur un CDD ou mieux un CDI cadre avec 3 mois de période d'essai renouvelable et fin du contrat au bout de 5 mois.
Dans cette embauche directe avec la prime de précarité, je devais coûter 2000 F/jour, loin des 5000 réclamé par la société pour un employé dont elle ne s'occupait pas. Bénéfice direct 3000 F net la journée.
Déduction faire du salaire du commercial, il devait en rester pas mal.
La formation ne coûtait rien J
Mon mail est valide. N'hésitez pas à m'écrire, car je ne suis pas un cas isolé. -
kabal_sai
avec un grand pliasére que j'ai dicéder d'ecrire cette letter pour vous demande est ce que je peut trouvé un travaille avec vous
j'aimerai vous dir que j'ai un deplome de l'informatique de gestion technicien j'ai24 ans je parle bien la lange françai et un peut langlais
vous agré ms mes respectes salutation et j'attand avec un grand palisére votre reponse abderrazzaq -
MUNCI
A noter que si 56% des entreprises interrogées anticipent des difficultés de recrutements de cadres informaticiens (ce qui les placent dans la moyenne supérieure de l'étude mais pas plus haut... la médiane se situant à 46%), ce chiffre descend par-contre à 31% pour les non-cadres.
A lire : http://www.munci.org/Enquete-BMO-Unedic-2007-des-recrutements-d-informaticiens-inegaux -
MUNCI
A lire absolument :
http://www.munci.org/Informaticiens-bientot-tous-prestataires?
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