Les leçons de l'armée américaine

Pour certains experts, la gestion des connaissances de l'armée américaine est, bien que d'initiative récente, l'une des meilleures au monde. On en a donc débattu à
un récent colloque du Cefrio, les participants et organisateurs rappelant que cela n'avait rien à voir avec un quelconque aval des opérations de ladite armée...
Ce qui est surprenant, dans cette organisation, c'est le cumul des deux axes de gestion des connaissances : le traditionnel ' top-down ', qui forme les soldats et jouit d'une solide réputation d'efficacité ; et, plus paradoxal dans ce contexte hiérarchique, le ' bottom-up ', qui tend à développer des communautés de pratiques et le partage d'expériences.
Ce dernier concerne aussi bien les situations humaines délicates (par exemple, comment se comporter avec la famille d'un soldat mort au combat) que l'enrichissement culturel (commenter ensemble un ouvrage sur les Talibans) ou les activités opérationnelles sur le terrain.
Apparemment, selon les militaires qui acceptent d'en parler, la création de communautés est désormais un processus bien rodé. Celui qui veut en démarrer une doit d'abord en définir les objectifs et les valeurs. Il lui faut ensuite recruter l'équipe et mettre en place l'espace de collaboration. Et après, se préoccuper de garder et relancer la motivation des membres.
On ne saura évidemment pas grand-chose, au colloque Cefrio comme ailleurs, de l'importance réelle ni de l'impact de ces communautés de pratiques au sein de l'armée américaine. Mais le fait même que l'organisation réputée être l'une des plus rigides et des plus hiérarchiques de la planète se soit lancée dans cette aventure de la gestion des connaissances montre bien l'importance que celle-ci doit revêtir dans nos propres structures, censées être moins... militaires !(*) Directeur de la rédaction de 01 Informatique
Ce qui est surprenant, dans cette organisation, c'est le cumul des deux axes de gestion des connaissances : le traditionnel ' top-down ', qui forme les soldats et jouit d'une solide réputation d'efficacité ; et, plus paradoxal dans ce contexte hiérarchique, le ' bottom-up ', qui tend à développer des communautés de pratiques et le partage d'expériences.
Ce dernier concerne aussi bien les situations humaines délicates (par exemple, comment se comporter avec la famille d'un soldat mort au combat) que l'enrichissement culturel (commenter ensemble un ouvrage sur les Talibans) ou les activités opérationnelles sur le terrain.
Apparemment, selon les militaires qui acceptent d'en parler, la création de communautés est désormais un processus bien rodé. Celui qui veut en démarrer une doit d'abord en définir les objectifs et les valeurs. Il lui faut ensuite recruter l'équipe et mettre en place l'espace de collaboration. Et après, se préoccuper de garder et relancer la motivation des membres.
On ne saura évidemment pas grand-chose, au colloque Cefrio comme ailleurs, de l'importance réelle ni de l'impact de ces communautés de pratiques au sein de l'armée américaine. Mais le fait même que l'organisation réputée être l'une des plus rigides et des plus hiérarchiques de la planète se soit lancée dans cette aventure de la gestion des connaissances montre bien l'importance que celle-ci doit revêtir dans nos propres structures, censées être moins... militaires !(*) Directeur de la rédaction de 01 Informatique