Imprévisibilité des coûts de l'énergie, nouvelles réglementations autour des gaz à effet de serre, etc. Autant d'éléments qui encouragent les entreprises à améliorer leur gestion des émissions de dioxyde de carbone et de l'énergie à l'aide de logiciels. “ En 2010, le plus grand changement observé chez les acheteurs fut le passage de la simple comptabilisation des émissions de CO2 à une véritable stratégie de croissance durable visant à gérer ces émissions de carbone et l'énergie ”, confirme Peter Charville-Mort, du cabinet d'études américain Verdantix.
Une jungle concurrentielle
Il n'est donc pas surprenant que le marché mondial des solutions de management des émissions de carbone et de l'énergie compte déjà plus d'une centaine d'éditeurs. Dans cette jungle concurrentielle, il est difficile pour les entreprises d'établir une short list, avant de lancer leur appel d'offres. C'est pourquoi la récente étude comparative des “ Carbon & Energy Management Software ” (CEMS) conduite par Verdantix arrive à point nommé pour réduire le temps de sélection et le risque encouru. Un travail d'autant plus opportun que la croissance du marché des logiciels de développement durable s'annonce forte en 2011.Les logiciels à l'épreuve de 99 critères
Le banc d'essai comparatif s'adresse aux grandes entreprises, puisque Verdantix n'a retenu dans sa sélection que les 28 solutions comptant au moins cinq clients de plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires. Le cabinet d'études a interrogé une quinzaine d'acheteurs, assisté à des démonstrations d'applications, et soumis un questionnaire de 99 critères aux éditeurs. Deux tiers concernent la performance de la solution dans des domaines tels que la collecte de données (entreprise, chaîne logistique), l'apport d'informations externes, le Master Data Management (MDM), la gestion du workflow et des tâches, la qualité des moteurs de calcul d'émissions de carbone, les outils de gestion de l'énergie et des émissions de carbone, la gestion de projet et de portefeuille, ou le reporting et les tableaux de bord. Les autres critères se concentrent sur la vision du marché de l'éditeur, sa pérennité, sa stratégie produits, ses acquisitions de clients, ses équipes, ses ressources financières…Clin d'œil au “ Magic Quadrant ” de Gartner, Verdantix a ainsi établi son “ Green Quadrant ” du CEMS et couronné dix éditeurs dans sa catégorie “ leaders ”, dont quatre affichent clairement une représentation dans l'Hexagone : CA Technologies, le Français Enablon, IHS et SAP. Ils se sont tous distingués par l'étendue de leur périmètre fonctionnel ? notamment en matière de MDM ?, leurs outils complets de gestion des émissions de carbone, leur pilotage de la performance énergétique, et leur fonctionnalité innovante de gestion de projet et de portefeuille.Le cabinet d'études estime toutefois que des éditeurs non “ leaders ” peuvent aussi répondre aux besoins particuliers de certaines entreprises : communication sur la croissance durable pour des sociétés de conseil, gestion des émissions de CO2 avec un budget limité, baisse des coûts énergétiques dans un centre de données… Verdantix encourage les acheteurs à rechercher des références dans leur domaine d'activité et sur leurs implantations. Ainsi, les éditeurs français Carbon Hub et Verteego, ancrés sur le territoire national, bénéficient de références et de bureaux à l'international.
Votre opinion