Les PDG imperméables au ras le blog
Sur les sites de communautés et les blogs, qui naissent et virent à l'inactif par millions, l'information cède le pas à la communication. C'est le moment choisi par les hauts dirigeants pour entrer en scène.
Tout le monde y vient un jour ou l'autre. Après les particuliers, les syndicats et les employés, les cadres dirigeants investissent ces nouveaux médias que sont le blog et les communautés web 2.0. Technorati estime à plus de 63 millions le nombre de sites de ce type actuellement actifs dans le monde. Selon ce baromètre de la blogosphère, plus d'un quart des internautes français (26,7 %) les consultent chaque mois, et 8 % ont créé le leur. Cette population constitue une cible pour des opérations de marketing qualifié. Mais la massive lassitude guette : la moyenne de vie d'une communauté se réduit. Et Gartner prédit qu'en 2007 le seuil de 200 millions de blogs inactifs sera atteint. La vague grand public passée, le phénomène a trouvé un relais dans le monde de l'entreprise. Pour les syndicats, le blog fournit un moyen de ' tracter ' efficacement et d'échanger des informations avec le personnel ?" HP, Sanofi ou Total l'ont déjà éprouvé. La plupart des PDG qui y viennent le perçoivent comme un moyen de valoriser un aspect plus humain, plus personnel de leurs relations avec les salariés, les partenaires et les clients. Petite difficulté à résoudre : ils ne disposent pas de temps pour écrire sans fautes de français ou d'orthographe. Qu'à cela ne tienne ! Ce n'est pas un handicap avec Hopscotch : cette agence spécialisée dans les relations presse et la communication se charge de leur fournir le nègre qui postera les messages à leur place ! Il suffisait d'y penser. Speech Valley, une toute jeune entreprise, va plus loin : elle propose d'animer toutes les communautés professionnelles, avec tous les médias disponibles. Le tout à la mode 2.0. Un service est né. Qu'il s'agisse de blog, d'animation de communautés, de web 2.0, la communication devient affaire de professionnels. De pros de la communication, bien sûr, et non de linformation.
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