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1. Performances bureautiques
Les ePC que nous avons testés sont dotés d'une configuration équivalente. Tous exploitent des Pentium 4 de 2,4 à 2,8 GHz. Les tailles de cache de niveau 2 sont de 512 Ko et la mémoire vive est de 256 Mo pour la
plupart des modèles, sauf pour l'ePC de Dell, livré avec 512 Mo. Les performances en bureautique sont donc sensiblement équivalentes malgré un écart de prix important entre les solutions testées. Même les vitesses de rotation des disques durs
(tous sur interface ATA/100) qui varient de 5 400 à 7 200 tr/min ne sont pas discriminantes. Le Scenic C600 de Fujitsu Siemens tire cependant son épingle du jeu avec un indice de rapidité de 55,81. Il est suivi par le ThinkCentre
d'IBM avec 52,18. Côté vidéo, les indices d'affichage sont globalement faibles en 2D, voire très faibles en 3D avec l'ePC d'IBM, qui devance toutefois légèrement ses rivaux grâce à son jeu de composants Intel Extreme Graphics 2.
2. Ergonomie
L'étude des spécificités physiques (dimensions, capot, poids) classe l'ePC de Dell largement en tête de ce comparatif avec une faible épaisseur et un petit poids. Il dispose d'une alimentation extérieure et peut être installé
dans diverses positions, dont une, originale, permettant de le fixer sous le plan de travail. Dell a obtenu ce résultat en utilisant des composants pour portables (ex. : DD de 2 pouces) pour faire un PC de bureau tandis que ses concurrents ont
simplement réduit la taille d'un PC classique. NEC arrive en dernière position avec sa tour qui s'apparente plus à une minitour qu'à un ePC.
3. Évolutivité
Grand vainqueur du critère précédent grâce à son ergonomie soignée, l'Optiplex260 de Dell arrive, à cause de sa conception, dernier pour l'évolutivité. Il n'offre qu'un nombre restreint de connecteurs. Pas de place pour des
ports PCI, AGP ou FireWire et seulement deux connecteurs mémoire, dont un seul de libre, la plupart des contrôleurs utiles en entreprise étant intégrés à la carte mère (réseau, audio...). Les constructeurs ont misé sur les performances
bureautiques : aucune des machines testées ne possède de carte graphique évoluée sur port AGP. Elles n'abritent au mieux que trois ports PCI. Un choix somme toute logique, au vu de leur destination.
4. Administration
Tous les modèles de ce comparatif sont livrés avec des clients pour les grandes suites d'administration de réseau ou de gestion de parc du marché. Ainsi le Dell Optiplex260 est proposé avec un client OpenManage IT. Libre ensuite
à l'administrateur de désinstaller ces logiciels pour placer ceux qui conviennent à son serveur de supervision. Ici, aucun ne se démarque réellement, tous les logiciels affichent leurs points forts et leurs faiblesses. Quant à la sécurité, elle a
été soignée sur toutes les machines. Dell remporte la palme avec un ePC très protégé où le boîtier, les connexions, le Bios et le système ne peuvent ni être volés ni altérés.
5. Confort d'utilisation
Le bruit a été l'un des éléments déterminants pour l'élaboration de ce critère. Tous les ePC sont relativement silencieux, un de leurs atouts mis en valeur par les constructeurs. Côté affichage, toutes les machines ont été
livrées avec des écrans plats TFT 15 pouces de qualité inégale. Deux sortent cependant du lot sur le plan de la luminosité : celui du Scenic C600 et celui du ThinkCentre S50. Enfin, les logiciels de restauration ont été soignés. La plupart
contiennent une partition de sauvegarde cachée, contenant une image du système par défaut. L'ePC d'IBM est livré avec un logiciel placé en ROM permettant de restaurer l'image par défaut sans recourir à un outil tiers.
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