Même s'il ne souffre d'aucune lacune flagrante, le BCM 400 n'offre rien de superflu. Il n'est pas très compact, mais les modules qui le composent sont, ici aussi, bien repérables, ce qui simplifie la phase d'installation. En
revanche, le terminal redémarre en 55 secondes, le plus mauvais résultat du test, ce qui constitue un handicap énorme lors du déploiement. Sa documentation en français (seules les spécifications techniques sont en anglais) permet à l'utilisateur de
profiter aux mieux des atouts de cet équipement. Elle détaille également toutes les solutions pour configurer de manière optimale l'équipement (interface web, administration à distance par IP ou encore la console sur portsérie). L'interface
d'administration est de bonne facture et les assistants suffisamment nombreux. En revanche, le constructeur a manqué de jugement en optant pour l'OS Windows NT 4. Celui-ci constituant une faille de sécurité importante pour les systèmes sensibles
d'une entreprise comme la téléphonie. De plus, la maintenance de ce système d'exploitation n'est plus assurée par Microsoft. Les serveurs DHCP et DNS ne sont pas limités aux téléphones. Les terminaux, quant à eux, sont bien pensés et proposent un
navigateur web dans la version avancée (modèle i2008). La messagerie vocale est très complète, contrairement à la messagerie unifiée qui n'intègre pas les notions d'alarme sur le système vocal à l'arrivée d'un message électronique, ou de
retranscription du message électronique dans la messagerie vocale. Par contre, le BCM 400 est le seul de notre banc d'essai à proposer une redondance d'alimentation et de ventilateur. Cependant, pour interconnecter les anciens postes analogiques, il
faut passer par un adaptateur numérique analogique à connecter sur chaque poste, et ce, sachant que l'accès au numérique nécessite un adaptateur à placer sur le PABX offrant une matrice de prise RJ-11. Fastidieux, mais indispensable pour
fonctionner.
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