[LeWeb12] Knowledge Graph, le web sémantique façon Google
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Ben Gomes, Google Fellow, a présenté sur LeWeb2012 quelques pistes sur le futur du moteur de recherche Google. Un futur qui s'appuie sur un gigantesque graphe, le Knowledge Graph.

La présence de Ben Gomes, Google Fellow, à la tête de la recherche et du développement du moteur de recherche californien sur LeWeb avait de quoi surprendre. L’édition 2012 est, en effet, consacrée à l’Internet des objets, et le moteur de Google s’adresse avant tout à des humains. Et pourtant, Ben Gomes va rapidement expliquer la présence massive de Google sur l’événement cette année. « Ce que les gens recherchent, ce ne sont pas des chaînes de caractères, ce sont des choses, et le monde est fait de choses et pas de chaînes de caractères ! » Et des choses, le moteur de recherche Google en indexe beaucoup. Enormément, en fait.
Une petite fenêtre qui cache un énorme volume de données

Dans ce que l’ingénieur appelle le Knowledge Graph, l’Amérique stocke 570 millions d’objets et, surtout, il stocke les liens entre les objets. Parmi ces derniers, la fiche de l’architecte Frank Lloyd Wright, liée à l’ensemble de ses réalisations, par exemple. Ce sont ainsi 18 milliards de liens qui unissent ces objets entres eux. Si Ben Gomes n’a, à aucun moment, cité de technologies sémantiques, il a livré quelques-unes des sources de données qui viennent alimenter le Knowledge Graph : Wikipedia, les bases de données des bibliothèques, des bases locales, le Web. L’ensemble du processus d’alimentation du graphe est réalisé via des algorithmes, sans aucune intervention humaine. « La normalisation des données est un gigantesque challenge », a rappelé Ben Gomes. Un graphe dont la volumétrie vient d’exploser puisque Google vient de l’activer pour de nouvelles langues (dont le français). Un investissement conséquent, mais qui sera exploité dans de multiples services autres que la simple recherche. « Une fois que vous disposez d’un tel graphe, vous pouvez alors faire des choses… intéressantes ». Parmi les projets cités par Ben Gomes, le traitement du langage naturel, la traduction automatique. « La recherche sera plus intelligente encore », a ajouté le Google Fellow.
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