Depuis le 20 février 2008, le .asia a entamé sa phase de
' landrush ', période d'ouverture sans droit au nom, mais dont les demandes similaires seront séparées par des
enchères. Un processus d'attribution novateur qui garantit au registre des revenus confortables (ace.asia est parti à 20 000 dollars lors de la précédente période dite
' sunrise ') surtout que 28 000 noms de domaine sur 300 000 sont concernés
par cette ' criée ' version Web.De plus, toutes les adjudications ne sont pas connues, puisque les internautes ont jusqu'au 12 mars pour soumettre une demande en période ' landrush '. Ce n'est que le 26 mars que le
.asia sera attribué sur la base traditionnelle du ' premier arrivé, premier servi '.
Les chiffres du .asia sont moins élevés que ceux du .eu
Les deux extensions nécessitent un contact administratif local que de nombreux bureaux d'enregistrement proposent dans leurs offres commerciales. La preuve, 40 % des demandes reçues en .asia provenaient de l'Amérique
du Nord, 35 % de l'Asie et 24 % de l'Europe. Le nombre de demandes reçues pour des .asia est largement inférieur à celui des .eu. Un ras le bol est perceptible chez les ayants droits qui doivent systématiquement protéger
leurs marques principales lors de périodes d'enregistrement prioritaire (ou
sunrise) souvent coûteuses.Cependant, le .asia vient se placer directement dans les 35 premières extensions mondiales avec juste cinq mois d'existence. Il dépasse déjà le nombre d'enregistrements de noms de domaine de certaines extensions
asiatiques : le .hk (hongkongais), le .my (malaisien), le .dg (singapourien) ou le .tw (taïwanais).
.lat, .africa, .med ?
.eu, .asia... Quelles régions du monde ne bénéficient pas de son extension continentale ? Plus beaucoup. Rappelons que le .asia couvre 73 pays, de l'Océanie à l'Asie, en passant par le Moyen Orient et
Chypre !Un .lat est en projet avancé pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Son ouverture est espérée pour 2009. L'intérêt est limité pour un point spécial Amérique du Nord avec ses trois extensions nationales fortes
?" .com, .mx (mexicain), .us (états-unien) et .ca (canadien). Reste un point Afrique à créer, dans une région où les noms de domaine ne sont pas enregistrés par millions. Notre tour du monde est fini, à moins qu'un .med, pour une
éventuelle Union méditerranéenne, ne voie le jour.
Chronique publiée en partenariat avec le MailClub.Lire les chroniques précédentes.
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