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Les imprimantes 3D s'imposent dans les bureaux d'études comme moyen de prototypage rapide. Capables de produire des pièces dans des matériaux de plus en plus divers, elles commencent à apparaître dans les unités de production.
Engagés dans une course à la réduction du temps de mise sur leur marché de leurs produits, les industriels adoptent l'impression 3D. Cette dernière apporte en effet une solution efficace de prototypage rapide. Et elle concrétise ainsi le rêve des bureaux d'études de disposer d'une pièce quelques minutes seulement après avoir finalisé le fichier 3D sur leur logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO). Fabricants de produits de grande consommation comme Alessi, Sony, Fisher-Price, Kodak, architectes, constructeurs et sous-traitants automobiles comme Porsche, Ford, DaimlerChrysler, ils se sont tous emparés de ces équipements. L'imprimante 3D est née dans les années 80 avec la stéréolithographie, mais d'autres techniques sont apparues ces dernières années, comme la fabrication d'objets laminés ou le dépôt de filaments en fusion. Les résines et autres poudres composites sont aujourd'hui complétées de plastiques beaucoup plus résistants, de type ABS, mais aussi de métaux comme l'aluminium ou même l'acier et le titane. Ces derniers imposent toutefois des techniques lourdes à base de lasers ou de faisceaux d'électrons. L'impression 3D quitte le cadre du bureau d'études pour entrer dans les ateliers de production.
Objectif : produire les pièces finales
En plasturgie, les industriels utilisent ces imprimantes pour produire des petites séries avec un atout de poids : les premières pièces sont disponibles en quelques heures, alors qu'il faut plusieurs semaines voire plusieurs mois pour disposer du moule indispensable au lancement de la production en grande série, un moule qui coûte des dizaines de milliers d'euros.Les technologies les plus puissantes intéressent notamment l'industrie aéronautique pour l'usinage des pièces de titane en petite série. EADS estime même que l'impression 3D lui permet de produire des pièces de titane plus légères que les techniques de fabrication classiques.
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