L'informatique ' bancable '
Un marché deux fois plus gros que la France, et seulement 10 % de détenteurs de comptes bancaires. Voilà comment la Société Générale justifie ?" entre autres ?" son envie de prendre le contrôle de Rosbank, la deuxième banque privée russe, dont elle détient déjà 20 % du capital. Entre le déploiement à l'international, les fusions, et autres alliances, les banques ont fort à faire pour consolider leurs systèmes d'information. Sans compter les dernières contraintes réglementaires auxquelles elles doivent se soumettre à plus ou moins brève échéance, et qui concernent Bâle II (transparence de gestion), Mifid (gestion des marchés d'instruments financiers), AML (anti-blanchiment), ou Sepa (espace unique de paiement en euros). En complétant avec une couche de services aux clients finals et la mise en place de stratégies en multicanal, on comprend mieux les projets de refonte ambitieux que les banques mettent en place ?" voir notre dossier page 40. Le plus intéressant, dans tout cela, est que, tout en adoptant des architectures différentes, elles ne sacrifient pas à l'existant. Pour le plus grand bonheur des fabricants de hardware ?" de mainframes plus précisément, et d'IBM en particulier.Et les informaticiens, dans tout cela ? Eh bien, dévoile l'enquête Ordis 2007 sur les salaires (page 22), ils ne s'en sortent pas si mal ?" les métiers liés à l'informatique bancaire figurent parmi les mieux rémunérés. Les techniciens voient aussi leur métier revalorisé : 20 % d'augmentation de salaire en dix-huit mois ! Un effet de rattrapage confirmé il y a quinze jours par Syntec Informatique, qui accorde une hausse de 4 à 12 % pour les plus bas salaires. Une aubaine pour cette profession. Surtout en ce moment, avec les appels du pied de loffshore. Bonnes vacances à tous, et rendez-vous le 31 août.
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