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Plutôt expérimentés, les intégrateurs prolongent le travail des développeurs. Ils interviennent en aval, dans la mise en production des solutions applicatives.
Dans sa dernière nomenclature, le Cigref distingue deux types d'intégrateurs dont les missions diffèrent. Le premier, l'intégrateur d'applications, ' participe au choix des divers composants logiciels
(progiciels, bases de données, développements spécifiques...). Il en assure l'assemblage dans le respect du plan d'urbanisme des systèmes d'information de l'entreprise et de l'architecture retenue pour le projet '. Le
second, l'intégrateur d'exploitation, ' intègre dans l'environnement de production la solution logicielle livrée par l'intégrateur d'applications et en assure le déploiement '.Mais cette distinction ne se retrouve pas toujours sur le terrain. Ainsi, chez ITS Seevia Group, ce sont les mêmes personnes qui effectuent ces deux types de missions.' Aujourd'hui, lorsque nous développons des applications financières spécifiques pour les grands groupes bancaires internationaux, nous nous orientons de plus en plus vers une spécialisation des tâches. C'est la
complexification des systèmes qui l'impose ', souligne François Perrin, directeur technique de la SSII. Les développeurs réalisent le logiciel, les intégrateurs prennent ensuite le relais. Cette organisation est en place
depuis trois à quatre ans. ' Auparavant, c'était le personnel des études, plus " généraliste ", qui effectuait tout le travail d'intégration ', remarque François Perrin.
Une trentaine d'intégrateurs recrutés
ITS Seevia Group emploie une cinquantaine d'intégrateurs d'applications et d'exploitation. Organisés en équipes, ils travaillent en mode projet, au forfait, chez des clients. Ils interviennent à la fin de la phase
' études '. Et, en fonction des demandes des clients, ces intégrateurs se positionnent, en aval, dans la mise en production des applicatifs.La SSII a recruté une trentaine d'intégrateurs en 2006. Et, elle devrait poursuivre ses embauches au même rythme en 2007. Parmi ses dernières recrues, quatre sur cinq sont des ingénieurs de niveau bac + 5 disposant de deux ou trois
années d'expérience. Les autres sont des débutants. Il leur faut tout d'abord posséder des compétences techniques de base sur Unix, les serveurs d'application, les bases de données, le middleware et les transferts de flux de données. En outre, en
raison de la dimension internationale des projets, une bonne maîtrise de l'anglais s'avère indispensable.Pour François Perrin, ' l'intégration d'applications et d'exploitation donne à ces informaticiens une ouverture, avant de poursuivre leur carrière dans l'expertise technique '.c.peressini@01informatique.presse.fr
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