Lisa Airplanes, une PME en quête de simulation numérique

Start up basée près de Chambéry, Lisa Airplanes met au point un petit hydravion révolutionnaire. Pour sa conception, la PME a fait preuve d'astuce et d'opportunisme afin d'avoir accès à des moyens de simulation aérodynamique performants.
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Créée en 2005 près de Chambéry (Savoie), Lisa Airplanes a conçu un petit hydravion hors normes, l’Akoya, qu’elle compte livrer dès l’année prochaine. Le petit appareil, s'il se pose sur l’eau grâce à des hydrofoils, dispose aussi d’un train d’atterrissage escamotable pour se poser sur la terre ferme. L’appareil a été conçu en CAO sur Solidworks, mais les moyens limités de la start up l’ont empêché de se doter de moyens de simulation en propre : « Ce sont clairement des moyens qui ne sont pas accessibles à une petite entreprise, étant donné le prix des licences, qui sont très chères, celui des machines et, surtout, celui du personnel très qualifié nécessaire à leur utilisation », reconnaît Benoît Senellart, ingénieur spécialiste des matériaux composites, aujourd’hui à la tête du marketing de Lisa Airplanes. « De plus, cela n'aurait pas de sens pour nous, dont les besoins en simulation sont très ponctuels », conclut-il.
La solution pour accéder à la simulation : les partenariats

Néanmoins, c'est grâce à des partenariats avec des écoles d’ingénieurs et avec l’Onera (Centre français de recherche aérospatiale) que le jeune constructeur d’avion a eu accès à la simulation. Car l’Akoya se veut être un appareil innovant. Doté par son constructeur de nombreux équipements, ce biplace affiche une masse à vide de seulement 400 kilos, incluant celui du moteur, incompressible, mais aussi de multiples équipements : train d’atterrissage rentrant, ailes repliables, parachute… La coque carbone seule pèse 150 kilos, soit deux fois moins que celle d’un appareil en aluminium.
La réalisation de cet avion en carbone s’est appuyé sur les compétences en matériaux composites qu’a su développer la start up, et sur les logiciels de simulation de l’école Polytec de Savoie : « Il faut savoir que les fibres carbone ne sont pas des matériaux isotropes (ils n’ont pas la même rigidité sous tous les angles). Il faut donc les positionner de manière précise pour créer une structure résistante et légère. Nous nous sommes appuyés sur les moyen de simulation Ansys et Nastran de nos partenaires afin de simuler ces structures », explique Benoît Senellart, qui souligne néanmoins : « Comme tout logiciel, leur précision va dépendre de la base de données matériaux sur laquelle l’entreprise s’appuie, puis sur la rigueur des opérateurs qui vont fabriquer les pièces. »
Le soutien d'Oséo débloque l'accès à l'Onera

Autre aspect crucial du projet : l’aérodynamique de l’appareil. Les fondateurs de Lisa Airplanes ont commencé le travail sur l'appareil dès 2003, avant même que l’entreprise ne soit créée. Les premiers calculs sont menés avec les moyens du bord, c'est-à-dire Excel. Une maquette au tiers est alors montée sur le toit d’une voiture, une balance aérodynamique permettant de valider les calculs. Une première boucle de conception est ainsi initiée. Le développement de l’Akoya connaîtra un second souffle avec le soutien apporté par Oséo sur le système de volets à base de tissus développé par la jeune pousse pour l’aile de l’Akoya. Cette aide donne à la start up l'accès à la soufflerie, mais aussi aux moyens de calcul de l’Onera. « L’intervention de leurs ingénieurs nous a permis de valider nos modèles de calcul sur le profil de notre aile, se souvient Benoît Senellart. Les moyens de CFD délivrent des résultats extrêmement précis lorsque les données d’entrée sont de bonne qualité. Néanmoins cela demande énormément de temps, notamment pour le maillage. Pour nous, il s’agissait essentiellement de valider nos données, même si nous avons procédé à quelques petites modifications dans le détail des formes du fuselage, afin d'optimiser les écoulements locaux et, notamment, d'améliorer la stabilité de l’avion et retarder la mise en vrille. Aujourd’hui, après un an et demi d’essais en vol, les données mesurées s’avèrent très proches des données calculées voici quatre ans. »
Lisa Airplanes vise une certification de son appareil au premier semestre 2013, pour des premières livraisons à l’été.
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jSalwa
Maintenons en France LISA Airplanes
Appels aux Savoyards et aux Rhônalpins ; pour aider l?entreprise "LISA Airplanes" à rester en Savoie
LISA Airplanes, basée au Bourget du Lac (73) a conçu l?AKOYA, un avion unique au monde, capable de vous emmener avec autant d'aisance sur terre, sur l'eau et sur la neige.
Lisa Airplanes fait état de 15 commandes fermes et de 90 intentions de commandes de l?AKOYA mais ne peut lancer sa chaine de production :
Après avoir investit 6,5 M? sur sept ans pour réussir le prototype, l?AKOYA est maintenant opérationnel, mais il manque à LISA AIRPLANES 3 millions d?euros pour lancer la production en série.
Afin d?avoir le temps de réunir les capitaux dont elle a besoin, l?entreprise a demandé le 31 juillet dernier au Tribunal de commerce de Chambéry à être mise en redressement judiciaire afin de disposer du temps nécessaire pour trouver des actionnaires; jusqu?au 31 janvier 2013.
Mais à ce jour LISA Airplanes n?a pu trouver pour investir que des industriels étrangers.
L?ambition des fondateurs de Lisa Airplanes est pourtant de fabriquer l?avion en France.
LISA Airplanes va donc être reprise par des investisseurs étrangers
Nous lançons un appel public à l?épargne régionale pour proposer de devenir actionnaire de Lisa Airplanes afin qu?elle reste Française.
Le CIIB* estime, après avoir contacté l?administrateur judiciaire Maître Saint Pierre, et avoir été mandaté par les fondateurs, que LISA AIRPLANES doit pouvoir trouver ce montant de 3 M? par appel public à l?épargne auprès des Savoyards, et s?il le faut auprès des Rhônalpins.
Cette opération se déroulera en deux temps :
1°/ les particuliers peuvent, après avoir consulté un document présentant les perspectives et les risques pour cet investissement, déposer sur internet leurs promesses d?acheter des d?actions LISA AIRPLANES sur la base de 10 ? l?action afin d?en devenir actionnaire.
2°/ Dès que le montant total des promesses d?achats collectées atteindra le montant recherché pour LISA AIRPLANES, ces promesses seront alors prises en compte : Les promesses devront alors être concrétisées en achats effectifs au prix de 10 ? l?action.
Complément d?information : Jean SALWA (CIIB) 01 42 46 11 73 ou 06 14 85 19 15 Erick Herzberger (Président du Directoire LISA) 06 07 85 30 32
Gérard Schwab (président du conseil de surveillance) 06 76 85 58 76
*Le CIIB a été créé en 1982 a été le conseil pour la création du Second Marché Boursier en 1982. Spécialiste des TPE, il est agréé en tant que "Listing Sponsor sur Alternext", dénomination donnée par EURONEXT aux experts des relations PME/particuliers et des marchés d?actions. Le CIIB à demandé et obtenu les avis et Commission bancaire, et de l?Autorité des Marchés Financiers.
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