L'Open World Forum s'ouvre sur un ton très politique

Le projet numérique des socialistes et le plan France numérique 2020 du gouvernement ont marqué l'ouverture d'un salon centré, cette année, sur des ateliers pratiques destinés au grand public.
La quatrième édition de l’Open World Forum a commencé jeudi 22 septembre de manière très politique. Tout d'abord avec les interventions successive d’Eric Besson, ministre de l’Industrie et de l’Economie numérique, puis de Jean-Paul Planchon, vice-président en charge de l’innovation et des nouvelles technologies de la région Ile-de-France, et Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris en charge de l’innovation. Ce dernier a clairement inscrit l’Open World Forum dans la campagne des élections présidentielles de 2012, en réexposant les grandes lignes du projet numérique des socialistes sans le nommer. Eric Besson ayant plutôt évoqué le plan France numérique 2020, encore en préparation.
Trois axes différents : Think, Code et Experiment
Plus concrètement, en matière de contenu, l’événement s’étale sur trois jours. Ses intervenants se pencheront plus particulièrement sur l’open data, la neutralité du net, l’intelligence collective, l’internet des objets et le cloud. La particularité de cette édition est de proposer un volet au grand public, appelé Experiment, avec une introduction générale à l’open source, des thématiques (art, innovation collaborative…) ainsi que des ateliers pratiques (soudure de kits électroniques) dans l’esprit DIY (Do it Yourself). Deux autres volets s’intitulent Think et Code, ce dernier étant plus spécifiquement destiné aux développeurs. Pour suivre l’événement sur Twitter : #owf11.
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