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Jusqu'ici, les ultraportables empilaient les compromis. Aujourd'hui, ils sont plus résistants, mieux équipés et leur autonomie dépasse celle des portables traditionnels.
Globe-trotters et cadres itinérants peuvent se réjouir. Les constructeurs se sont enfin décidés à fabriquer des portables vraiment portables. Le segment des ultraportables - machines de moins de 1,5 kg avec écran 12 pouces - est
en pleine ébullition. C'est même celui qui connaît le plus d'innovations technologiques. Finis les modèles de luxe tout juste bons à épater la galerie par leur design. Ainsi, les derniers-nés offrent une résistance, des équipements et une autonomie
à faire pâlir d'envie des modèles bien plus lourds. Un comble.A ce jeu, bien sûr, les Japonais règnent en maître. Dans le pays, les problèmes d'espace sont tels que l'ultraportable y est devenu le segment le plus important. Fujitsu, Panasonic, Toshiba, et Sony ont une longue expérience de ce
genre de modèles. Ils proposent d'ailleurs les machines les plus innovantes. Mais les Américains semblent désormais s'y intéresser. HP et Dell, entre autres, viennent de présenter leurs premiers modèles. La concurrence redouble, et chacun innove
pour se différencier.Résultat, les dernières générations de machines impressionnent. L'utilisation de boîtiers en alliage de magnésium, d'aluminium, ou même de carbone, facilite aujourd'hui la fabrication des machines de 1 kg, graveur de DVD compris.
Du jamais vu ! L'absence de lecteur optique interne restait un énorme handicap dans de nombreuses professions. En effet, quel est l'intérêt d'un miniportable s'il faut aussi transporter un lecteur externe ? En travaillant sur la finesse
des tiroirs et sur l'encombrement des moteurs, les fabricants peuvent désormais intégrer le lecteur en conservant des boîtiers de 2 cm d'épaisseur. Panasonic, le leader du segment au Japon, fait même mieux en installant le lecteur dans une
trappe sous le clavier. Comme il n'y a pas de tiroir, le boîtier gagne encore en finesse et en légèreté (le graveur ne pèse plus que 55 g).
L'autonomie et la résistance sont améliorées
L'autonomie, elle aussi, fait un grand bond. Notamment par l'utilisation de processeurs basse consommation de dernière génération (Core Ultra Low Voltage), bien moins gourmands et plus performants qu'auparavant. Mais pas seulement.
Les boîtiers étant plus petits, il est possible d'installer des batteries plus grosses, quitte à ce qu'elles débordent légèrement. C'est le cas chez HP, dont le NC2400 est annoncé avec une capacité de six heures d'autonomie. Ceux qui fabriquent
leurs propres batteries, tels Sony et Panasonic, peuvent mieux optimiser l'ensemble et afficher des autonomies de neuf à quinze heures - le double, voire le triple, de ce que proposent de plus gros modèles.Autre grande nouveauté, ces ultraportables sont aussi beaucoup plus solides que les portables traditionnels. S'ils sont éteints, les derniers Vaio Série G, de Sony supportent, par exemple, une chute de 88 cm - soit la hauteur
d'un bureau. Panasonic va plus loin. Tous ses modèles de la série Business Executive résistent à une pression de 100 kg. Quant au dernier R6, il accepte sans sourciller une chute de 76 cm en fonctionnement ! Pourtant, il ne pèse que
900 g.Il était temps que les constructeurs s'attaquent enfin aux principaux griefs formulés contre les portables : faible résistance aux chocs, autonomie déficiente, et poids important. Les nouveaux portables font des merveilles dans
chacun de ces domaines. Mais cette débauche technologique a un prix : ces machines se vendent entre 2 000 et 3 000 euros. Soit près du double du prix des modèles traditionnels. Dommage. Il ne reste qu'à espérer que ces technologies se
banalisent, et qu'elles bénéficient à l'ensemble des portables.a.mbida@01informatique.presse.fr
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