Lyon, capitale de la recherche en nanotechnologies
Développer des recherches dans le domaine des micro et nanotechnologies et de leurs applications, tel est l'objectif de l'Institut des nanotechnologies de Lyon (INL). Créé en janvier dernier, il résulte de la fusion de trois
laboratoires lyonnais : le Leom de l'Ecole centrale de Lyon, le LPM de l'Insa Lyon, et le Lenac de l'université Claude-Bernard. Guy Hollinger en assure la direction tout au long du plan quadriennal 2007-2010. Les recherches seront menées autour
de quatre axes thématiques - les matériaux, l'électronique, la photonique et la photovoltaïque, et les biotechnologies - et d'une opération transversale : la nanocaractérisation (développements d'outils et de techniques). Les
domaines d'application couvrent l'industrie des semi-conducteurs, la microélectronique et la photonique, les télécoms, le contrôle industriel... Le budget du laboratoire, hors salaires, avoisine les 3 millions d'euros. Il regroupe environ 200
personnes, dont 71 chercheurs permanents. Il sera à l'origine, chaque année, de 90 publications internationales. Comme le souligne Guy Hollinger, cette initiative donne une dimension européenne à ce laboratoire, aussi implanté dans le pôle de
recherche et d'enseignement supérieur de Lyon. De quoi favoriser limplication de partenaires industriels.af.mares@01informatique.presse.fr
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