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Les coûts de gestion des flottes de PDA demandent à être surveillés de près. L'attention doit surtout porter sur les frais de maintenance. Et il faut maîtriser les outils de synchronisation, de télédiagnostic et de télédistribution.
Une flotte de PDA cellulaires ne se gère pas comme une flotte purement voix ou même comme des PC portables 3G. La maîtrise des coûts joue sur d'autres leviers. Il faut d'abord arbitrer entre des PDA durcis à 2 000 euros l'unité ou des PDA de type grand public à 500 euros. Un compromis peut consister en l'achat de coques de protection semi-durcies de la société Mobilis. Stéphane Mariotto, responsable marketing et commercial à la Lyonnaise des Eaux, l'a préconisé pour les mille six cents PDA déployés cette année : ' Nos techniciens ont reçu des Qtek 2020i, pour des transmissions GPRS, servant de téléphone et d'appareil photo. La coque Mobilis les protège contre le ruissellement et la casse d'écran, mais pas contre la chute dans l'eau. '
Une durée de vie de deux ans
Autre menace : la connectique d'alimentation électrique s'use vite à force d'être débranchée-rebranchée plusieurs fois par jour. Les PDA ne durent pas plus de deux ans, sans oublier un taux de casse inévitable. Il arrive aussi que l'application embarquée se bloque mystérieusement. On peut alors prévoir en central un petit stock d'échange standard. C'est le spécialiste Econocom qui est chargé de cette prestation à la Lyonnaise. ' La maintenance des PDA est un métier de spécialistes. On choisira son infogérant selon l'activité de son entreprise ', prêche Nicolas Peltier, directeur d'Anatole, éditeur de l'outil de gestion de flottes Fleet Manager. Côté utilisateurs, un support est nécessaire. Des outils de diagnostic et de prise en main à distance se trouvent chez LAN-Desk Software, iAnywhere Solutions, Altiris, Telelogos ou Rayonnance Technologies, pour ne citer qu'eux. On doit pouvoir, en particulier, réaliser une sauvegarde des données pour une restauration en cas de perte ou de vol. iAnywhere saura effacer le contenu du PDA en cas de vol, ainsi que les applications non autorisées. Dans le cadre de son offre aux entreprises, SFR a mis en place un help desk traitant également les incidents opérateurs (réseau, carte SIM et abonnement). Il s'appuie sur Osiatis. ' Toutes flottes confondues, 50 % des incidents sont liés à l'opérateur, contre 30 % à des bogues techniques et 20 % aux erreurs des utilisateurs ', commente Stéphane Clément, directeur des offres d'Osiatis. Mais la principale difficulté, ce sont les mises à jour logicielles. En dix mois, la Lyonnaise en a opéré pas moins de six ! Mieux vaut disposer d'une télédistribution par lots. Avec si possible, comme chez Telelogos, la capacité d'activer des PDA en veille afin de ne pas perturber les utilisateurs dans leur travail quotidien.
Un moteur de synchronisation robuste et optimisé
Le moteur de synchronisation des données, des contacts, des agendas et des versions logicielles devra être robuste et optimisé. Le mieux est qu'il procède à des synchronisations différentielles et compressées. Il devra savoir reprendre les transactions interrompues, après des problèmes de réseau par exemple, là où elles ont été coupées, et ne valider que celles qui ont abouti. Le moteur de synchronisation a également un impact sur le volume de données transféré, et donc le choix du forfait GPRS. À titre d'exemple, avec le moteur de iAnywhere, les forfaits GPRS de 5 Mo par mois et par utilisateur sont courants pour du suivi d'interventions, avec remontée périodique des données. Et, pour son client la Lyonnaise des Eaux, les transferts évoluent entre 6 et 16 Mo par mois, les photos étant expédiées à part, via ADSL.
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