Inscrivez-vous gratuitement à la Newsletter BFM Business
La version 4.0 de la distribution pour serveur d'entreprise s'installe plus rapidement et bénéficie de nouveaux assistants spécialisés.
Fidèle à son cycle de développement plus long que celui des distributions grand public, Mandriva Corporate Server est disponible en version 4.0, succédant à la version 3.0 présentée en janvier 2005. Fidèle aussi à son souci de
proposer une installation et une maintenance faciles de sa distribution, Mandriva propose un assistant, Fibric, accessible depuis un navigateur, afin d'aider l'utilisateur à configurer le serveur selon la fonction à laquelle il est destiné :
serveur de fichiers, web, messagerie, annuaire...
En standard, Xen, OpenVZ et bientôt VMware
' Pour cette version, nous avons eu une démarche plus professionnelle en demandant à nos clients ce qu'ils attendaient. Nous nous sommes rendu compte qu'ils déployaient Corporate Server pour des applications
spécialisées et qu'ils souhaitaient une installation rapide. Résultat, cette version s'installe en une dizaine de minutes ', explique François Bancilhon, PDG de Mandriva. Grande nouveauté, Mandriva cède aux sirènes de la
virtualisation en livrant, en standard, Xen, OpenVZ, et bientôt la version gratuite de VMware. OpenVZ opère une virtualisation au niveau de l'OS et isole les applications dans différentes instances, à la différence de VMware qui, lui, effectue une
virtualisation des matériels. ' Nous estimons qu'aucune technologie de virtualisation ne couvre tous les besoins. C'est pourquoi notre serveur peut exploiter les trois ', justifie-t-il. La distribution
exploite les technologies matérielles de virtualisation intégrées dans les processeurs d'Intel (VT). S'appuyant sur le noyau 2.6.12, Corporate Server comprend les logiciels classiques d'une distribution pour entreprise, à savoir l'annuaire OpenLDAP
2.3, le service d'authentification Kerberos 5, les messageries Postfix et Sendmail, les bases de données MySQL 5.0 et PosgreSQL 8.1. Corporate Server 4.0 est prévu pour les environnements x86,32 et 64 bits : ' Itanium
n'est pas d'actualité, mais cela pourrait changer vu les bonnes relations que nous avons avec Intel ', conclut François Bancilhon.