Meilleur Dev de France, demandez le programme !

Le 15 mai prochain, la deuxième édition du concours du Meilleur Dev de France attend pas moins de 5000 visiteurs à l'école 42. Dont un grand nombre de personnalités du numérique. Partenaire, 01net offre 300 droits de participation au concours.
Pour sa deuxième édition, le Meilleur Dev de France entend frapper fort. Jeudi 15 mai à 42, l’école de codeurs fondée par Xavier Niel, ce ne sont pas moins de 5000 visiteurs qui sont attendus au plus grand concours de code de l’Hexagone contre 2000 l’an dernier. Parmi eux, mille développeurs s’affronteront de 20 à 23 heures.
Les sept épreuves s’articuleront autour de questions d’algorithmie. Deux langages ont été rajoutés – C et C++ - à PHP, C# et Java. Le meilleur développeur de France recevra 10 000 euros en cash. Pour les autres participants, de nombreux cadeaux et goodies sont à gagner. Si la majorité des codeurs tenteront leurs chances en solo, 30 % des participants joueront en équipes. Les informaticiens de SAP, de Boursorama, d’aufeminin.com ou d’Oodrive ont déjà constitué leur « team ».
Organisé par l’agence Going to Digital, le Meilleur Dev de France, ce n’est pas uniquement un concours de programmation mais aussi « the place to be » pour réseauter. Parrainé par Henri Seydoux, co-fondateur de Parrot, l’événement accueillera des DSI, des responsables marketing, des grands patrons et des personnalités politiques.
Parmi d’autres invités, Alain Weill, président de NextRadioTV (dont 01 est l’une des marques) exposera sa vision du numérique et Jacques Attali interviendra en visioconférence. Les machines auront aussi droit de cité entre les drones de Parrot, les humanoïdes d’Aldebarran Robotics et les robots Kicker.
Seulement, 3 % de développeuses au concours
Œcuménique, l’événement a aussi vocation à être une grande fête du numérique en rassemblant différentes associations professionnelles comme l’Afdel, Syntec Numérique, Girls In Tech ou les membres du Conseil national du numérique (CNNum). De son côté, l’association Start in Paris organisera un concours de pitchs de startups.

Il s’agit, enfin, de valoriser le métier de développeur qui a ses stars à l’étranger mais reste sous-valorisé en France. La profession étant souvent réduite aux stéréotypes du geek à lunettes. « Pourtant, les développeurs gagnent bien leur vie, ont du talent à revendre et n’ont pas de problème d’emploi », avance Stéphane Boukris, co-fondateur de Going to Digital qui milite pour un enseignement du code dès l’école primaire. « Il faut faire œuvre de pédagogie, sensibiliser le grand public. »
Notamment auprès des jeunes filles. Le concours de jeudi ne devrait compter que 3 % de développeuses. Si les métiers du digital – content management, community management, SEO… - se féminisent, ce n’est pas encore le cas dans le développement. Et pourtant, on s’arrache les développeuses, affirme Stéphane Boukris. « C’est comme pour les DJ femmes, elles sont très demandées ! »
Alors que cette deuxième édition du Meilleur Dev de France s’annonce comme la chronique d’un succès annoncé, Stéphane Boukris réfléchit déjà à d’autres formats. Il envisage notamment d’organiser en ligne un concours de développement de la francophonie, un grand nombre de codeurs du Maghreb et d’Afrique subsaharienne ne pouvant participer à l’événement parisien pour des raisons financières. Un concours orienté big data pourrait aussi avoir lieu compte tenu de la pénurie actuelle de data scientists, encore plus prononcée que celle des développeurs.