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Dans le monde de l'e-réputation, on connaissait les veilleurs, ceux qui récupèrent les contenus du web, les structurent puis mesurent l'image d'une entreprise, d'un produit ou d'une activité. On connaissait également les nettoyeurs, chargés d'effacer les traces des contenus qui ternissent les réputations. Deux fonctions désormais réunies dans un pack tout en un. Telle est en tout cas la proposition originale de la jeune pousse Zen-reputation.
Pour les néophytes de la veille
Mis en ligne en décembre dernier, l'outil de cette start up parisienne s'adresse aux béotiens en veille et en e-réputation. Ni installation ni paramétrage : l'utilisateur spécifie une série de mots clés à surveiller (des “ agents ”) et la plateforme lui retourne en quelques secondes la “ tonalité ” de sa réputation.Cette image, perceptible sous forme d'un score global, prend plusieurs formes. Celle d'un graphe où diverses courbes temporelles correspondent à autant de supports : média, blog, réseaux sociaux… Ensuite, celle d'un nuage des mots clés les plus fréquemment rencontrés. Enfin, cette réputation se vérifie au niveau du détail, puisque depuis chaque source référencée, l'utilisateur peut visualiser en un clic les phrases catégorisées comme positives ou négatives.“ Outre les outils de crawling, nous avons développé nos propres algorithmes pour l'identification des mots clés et la tonalité des contenus. Ceci dit, sur ces aspects, nous ne rivaliserons pas avec les spécialistes comme Digimind. Nos arguments ? Les tarifs attrayants (50 euros mensuels pour cinq agents), la rapidité d'installation, le rapprochement de l'analyse de la réputation et du nettoyage de liens ”, explique Gregory Couratier, le PDG de Zen-reputation.
Nettoyage des liens
L'utilisateur a en effet la possibilité, depuis une des sources référencées, d'en exiger le nettoyage. Il débourse alors 40 euros par lien. Une somme remboursable si les démarches de Zen-reputation (envois de courriels, appels téléphoniques…) n'aboutissent pas. “ Nous respectons le droit à l'information et ne demandons pas la suppression des contenus. Mais nous négocions, par exemple, l'anonymisation d'une personne ou d'une entreprise pour des actes commis il y a des années ”, détaille Jonathan Charbit, le directeur commercial.Zen-reputation propose aussi à ses clients de développer des pages web spécifiques (blog, forums, espaces sur les réseaux sociaux) promettant d'améliorer leur réputation. Prochaine priorité : renforcer la détection de sites, notamment ceux qui s'excluent volontairement des moteurs de recherche.
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