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La mise en place d'un réseau social d'entreprise (RSE) est synonyme de changement culturel. Il ne faut pas se limiter à la mise en place de l'outil mais accompagner la mutation. Les cas d'usage sont multiples : gestion des compétences et des connaissances, rapprochement avec son écosystème.
Les réseaux sociaux d'entreprise, tels BlueKiwi, Yammer ou IBM Lotus Connections, sont les équivalents des médias sociaux grand public comme Facebook. Ils peuvent être plus orientés échanges entre les collaborateurs ou mise en relation des individus, voire laisser une place non négligeable aux documents. Leur implantation dans l'entreprise est synonyme de changement culturel, lié à la facilité de circulation de l'information, à la création de communautés, etc. Les habitudes de travail sont amenées à évoluer vers plus de collaboration. Dans son rapport Key issues for web 2.0 and Beyond, 2010, David Mitchell Smith, analyste chez Gartner, affirme ainsi : “ En oubliant l'aspect non technologique du web 2.0, beaucoup d'organisations vont passer à côté des bénéfices métier pour l'entreprise. ” Ceux-ci sont classés en deux catégories par la société de conseil Useo. Les bénéfices à long terme, comme le rapprochement avec son écosystème, l'optimisation des processus ou l'amélioration de la collaboration et de l'innovation. Et ceux plus immédiats, comme le partage d'information, la gestion d'alerte, la veille et la connaissance de son environnement. Pierre Milcent, consultant social business et collaboration d'IBM France, confirme : “ Différentes motivations peuvent déclencher la mise en place d'un réseau social d'entreprise, comme le besoin d'avoir une vision globale transverse de l'organisation ou la capitalisation des connaissances. ” Pour accroître les cas d'usage possibles, les outils évoluent vers une plus grande ouverture vis-à-vis des applications métier du système d'information mais aussi des médias sociaux grand public, et se transforment pour certain en plates-formes de développement d'applications.
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