Micropartitionnement dynamique chez Camaïeu
Le leader du prêt-à-porter féminin a opté pour une machine Risc à micropartionnement dynamique afin d'absorber les pics de charge saisonniers.
Les serveurs Risc devraient tirer leur épingle du jeu face aux machines x86-x64 pour les grandes applications telles que SAP ou Oracle, selon Philip Dawson, analyste au Gartner. Et, c'est bien ce que l'on constate chez Camaïeu, leader français du prêt-à-porter féminin avec quatre cents magasins dans l'Hexagone. Afin de consolider ses applications, Camaïeu a retenu un eServer p5 570 d'IBM sous système Aix. La machine est équipée de deux modules Power5 quadriprocesseurs, soit huit processeurs au total. Le stockage a été déployé sur un réseau SAN et TotalStorage DS6800. Sur le serveur, sept des huit processeurs sont actifs, le huitième étant dormant et activable sur demande.L'appareil est partitionné en six serveurs logiques (développement, recettage et quatre partitions métiers construites autour de bases Oracle pour des applications de gestion, du décisionnel, de la logistique, etc.). La puissance de calcul de chaque partition se paramètre dynamiquement par dixième de processeur, sans interruption de service. On absorbera ainsi les pics de charge saisonniers tels que les soldes de janvier. Ce gain en souplesse est l'une des raisons du remplacement du système précédent. En pratique, la charge dépasse rarement cinq processeurs sur les sept disponibles. Seules certaines interventions de mise à jour ou d'installation de correctifs nécessitent des interruptions.
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