Microsoft structure son offre de sécurité
Depuis 2003, l'éditeur a multiplié les rachats de solutions de sécurité. Aujourd'hui, il annonce Stirling, une console centrale destinée à orchestrer l'ensemble de la gamme.
Stirling, tel est le nom donné par Microsoft au projet d'unification de ses solutions de sécurité. Sa vocation : fédérer ses outils de sécurité au travers d'une console de gestion unique. Jusque-là, rien de nouveau. Symantec et
Network Associates proposent depuis bien longtemps déjà ce genre de solutions. Alors, effet d'annonce ? Peut-être pas.Ambitieux, le projet vise à mettre de l'ordre dans toutes les emplettes effectuées depuis quatre ans. Juin 2003, Microsoft acquiert l'antivirus Gecad, auquel il associera, en décembre 2004, l'anti-spyware Giant. Mélangez le tout, et
vous obtenez Anti-Malware Software. En 2005, c'est au tour de Sybari et de son produit Antigen d'être rachetés. Une solution antivirus serveur réputée pour sa fiabilité, et dont la particularité est de faire fonctionner jusqu'à huit moteurs
(Ahn-Lab, Authentium, CA, Kaspersky Labs, Norman Data Defense, Microsoft, Sophos, et Virusbuster). Rebaptisée Forefront Security Server, elle se décline pour Exchange, Sharepoint, et Office Communications Server. Enfin, en mai 2006, apparaît la
gamme Forefront for Edge avec ISA Server et IAG, deux pare-feu issus de l'achat de Whale Communications.Soulignons, au passage, que l'éditeur a tenté d'enrichir son offre d'un outil de détection des intrusions (IDS) avec la reprise de Pellican Software. ' Nous n'avons pas été satisfaits par le dynamisme de ce
genre de solution. La corrélation automatique n'était pas encore au point ', explique Cyril Voisin, responsable sécurité chez Microsoft. Pour l'heure, Stirling ne peut toujours pas être érigé au rang d'UTM (Unified Threat
Management), très en vogue en ce moment (voir notre enquête p. 36).
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