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L'éditeur allemand Software AG table sur sa triple compétence XML, intégration et grands systèmes pour faire valoir sa plate-forme Crossvision. Le référentiel Centrasite y joue un rôle fondateur.
Difficile de se distinguer quand la planète ?" informatique ?" entière n'a qu'un sigle en tête : SOA (autrement dit, l'architecture orientée services). Pour Software AG, cela passe par la reconnaissance d'une marque
?" le ' branding ' ?", en l'occurrence, celle de Crossvision. Sous cette ombrelle s'abrite la gamme des outils de l'éditeur en matière de gestion de processus, d'intégration et de
référencement. Deux des éléments clés de Crossvision émanent du partenariat qui lie l'éditeur à Fujitsu : le référentiel Centrasite et l'outil de gestion des processus Business Process Manager, commercialisé auparavant sous le nom
d'Interstage.Pièce centrale du puzzle, Centrasite combine les fonctions d'annuaire et de référentiel de métadonnées et de services. Il aide à les identifier et à les classifier, tout en gérant leur association dans le cadre d'un processus métier
complexe. Il effectue des recherches sur les services, suit leur évolution, et comporte un volet administration pour gérer les autorisations d'accès en fonction des rôles et des droits. Dans toute démarche SOA se fondant sur la réutilisation de
l'existant, les éléments clés sont la modélisation des processus et l'identification des ressources du SI, qui interviendront en tant que services durant leur exécution.
Prendre en compte l'existant
Sur la base de l'existant, Legacy Integrator, issu du middleware d'intégration EntireX de l'éditeur, facilite la création de nouveaux services. ' A ce niveau, il s'agit de services de bas niveau, de type appel
de fonction ', relativise Frédéric Bonnard, directeur marketing de Software AG France. Un éventail de possibilités se voit proposé. Il s'étend de la simple exposition des écrans sous forme de page web à la capture complète du
flux et de la transaction, et à leur exposition en tant que service web, une sorte d'émulation. ' Cela représente une démarche non intrusive, mais qui connaît ses limites en termes de performances ',
concède Frédéric Bonnard. Il est également possible d'intervenir directement au niveau du code des applications et de l'encapsuler de façon sélective pour exposition en tant que service web. On retrouve ici la technologie de conversion de code Cobol
Applinx, acquise avec son créateur israélien Sabratec en début 2005. ' Tout dépend de la structure du code existant ', indique Frédéric Bonnard.Information Integrator joue un rôle similaire pour les données issues des différents systèmes de l'entreprise. Il assure la correspondance des modèles et y ajoute des métadonnées, ainsi que des fonctions sémantiques. Business Process
Manager définit les connexions entre les services au sein du processus, et supervise leur évolution. Service Orchestrator, le bus ESB, assure le routage des échanges. Quant à Application Composer, qui prend en compte Ajax et BPEL, il est utilisé
pour créer les nouvelles applications associant ces services.Crossvision favorise davantage la réutilisation de l'existant que son redéveloppement. La plate-forme s'inscrit en cela dans la logique majoritaire des grands comptes, auxquels elle s'adresse en priorité, du fait de ses tarifs
(180 000 euros).p.davy@01informatique.presse.fr