Mobile: Qualcomm révèle faire l'objet d'une enquête de Bruxelles

Les inquiétudes de Bruxelles portent sur les conditions dans lesquelles Qualcomm vend ses composants assurant la fonction téléphonie pour mobiles.
Le fabricant américain de composants pour mobiles, Qualcomm, fait l'objet d'une enquête de la Commission européenne portant sur ses pratiques commerciales, selon le rapport annuel du groupe, en ligne sur le site des autorités boursières américaines (SEC).
Les inquiétudes de Bruxelles se concentrent sur ses pratiques commerciales relatives aux composants assurant la fonction "phonie" de base ("baseband chipsets") des téléphones mobiles, marché sur lequel l'industriel américain est un acteur dominant.
Bruxelles s'inquiète notamment d'éventuels rabais ou incitations financières accordées par Qualcomm, L'enquête en étant encore à un stade préliminaire et peu aboutir à une amende ou à des mesures autoritaires l'obligeant à modifier ses pratiques commerciales.
La Chine et les Etats-Unis enquêtent sur ses pratiques commerciales
Dans le même document, Qualcomm révèle faire aussi l'objet d'une enquête des autorités américaines de la concurrence, la FTC, notifiée le 17 septembre 2014. Dans ce cas, les inquiétudes des autorités portent sur la politique de licences de Qualcomm.
Les revenus issus des brevets sur les technologies mobiles 3G et 4G, détenus par la firme américaine, ont représenté 30 % de son activité totale en 2014 (exercice fiscal clos le 28 septembre). Celle-ci s'est elevée à 26,487 milliards de dollars, en croissance de 7 % en un an.
Ces revenus sont directement liés à l'essor des ventes de smartphones 4G dans le monde. Qualcomm a également une épée de Damoclès au-dessus de son activité en Chine, un marché-clé pour lui. La firme est sous le coup d'une enquête des autorités chinoises (commission nationale de la réforme et du développement) pour ses pratiques commerciales.