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Deux ans après avoir amélioré la connexion Bluetooth, pour en faire un vecteur de messagerie de courte portée, l'entreprise compte déjà un million d'utilisateurs dans le monde.
' Wi-Fi, Bluetooth et les technologies sans fil à courte portée en général sont un nouveau média à part entière ', révèle Olivier Chouraki, fondateur et président de Mobiluck. Pour lui,
ces technologies vont devenir aussi indispensables que le mobile et internet. Elles ne se contenteront pas de se substituer aux câbles pour connecter les périphériques. Il a donc imaginé de développer une solution d'émission et de réception de
messages via Bluetooth. Certain de sa bonne idée, il passe trois semaines à rédiger le projet pour le présenter au Concours national d'aide à la création d'entreprise du ministère de la Recherche et d'Oséo Anvar, en février 2003. Puis, sans attendre
plusieurs mois le résultat du concours, et muni de toutes ses économies, soit 20 000 euros, il fonde Mobiluck en juillet 2003. Son idée : développer une interface client pour téléphone mobile afin d'envoyer et recevoir des messages dans un
rayon de quelques dizaines de mètres. Aujourd'hui, le logiciel est téléchargeable sur internet et disponible dans plus de 20 langues.
Une interface de messagerie instantanée
Tout le travail de la jeune pousse a été de rendre la connexion Bluetooth plus facile à utiliser et à détecter. Jusque-là, cette utilisation n'a jamais été aisée : quand on reçoit un message, le téléphone ne sonne pas ; il
peut même se perdre si on n'en accuse pas réception ; et, enfin, impossible de répondre, car on ne sait pas qui l'a envoyé. Mobiluck a donc développé son propre client pour téléphone mobile. Il est disponible sous Symbian et Windows Mobile, et
son interface ressemble à s'y méprendre à une interface de messagerie instantanée de type Yahoo Messenger ou MSN Messenger. Pour éviter les critiques concernant la sécurité toute relative de Bluetooth, Mobiluck a développé un antivirus qui sait
reconnaître et contrer les trois principaux virus connus (Caribe, Skulls et ComWarrior). En revanche, Mobiluck s'est inspiré de la méthode de propagation des virus pour distribuer son logiciel. Ainsi, un utilisateur peut transmettre à d'autres le
logiciel via... Bluetooth. Les fonctions de base de Mobiluck sont gratuites, mais les plus avancées sont payantes ?" l'identification de l'émetteur du message ou la fonction réponse (1,5 euro par mois ou 15 euros l'année). A ce jour, la
start up compte un million d'utilisateurs dans le monde. Encore à titre gracieux, pour la plupart.j.desvouges@01informatique.presse.fr
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