Net-entreprises.fr absorbe jusqu’à 160 000 connexions par jour

[Contenu Partenaire] Gérer 25 millions de télédéclarations par an, avec des pics de 160 000 connexions sur un jour, réclame une informatique adaptée et une supervision efficace. Et surtout une approche globale et une évolution des esprits.
Le Groupement d'Intérêt Public pour la Modernisation des Déclarations Sociales (GIP-MDS) a été créé dans le cadre du passage au numérique des services publics ainsi que dans la démarche de simplification des démarches administratives pour les entreprises. Cet organisme gère le portail net-entreprises.fr, qui propose aux entreprises ou à leurs mandataires d'effectuer leurs télé-déclarations sociales en ligne de manière gratuite et sécurisée.
Industrialiser le SI pour survivre
« Déclarations d’embauche, d’accident du travail, actes des auto-entrepreneurs… toutes les informations saisies sont stockées, mais aussi renvoyées aux organismes sociaux (sécurité sociale, mutuelles, assurance chômage, etc.), » explique Olivier Catelin, responsable Architecture et Stratégie du Système d’Information au GIP-MDS. « Nous gérons l’intermédiation entre l’entreprise et les différents systèmes d’information des administrations ou groupements privés : Pôle Emploi, Cnav, caisses de retraite, fédération des mutuelles, et autres. » Si le groupement a été lancé en « mode start-up » en 2000, il doit à présent passer à l’échelle industrielle. En effet, les plus de trois millions d’entreprises inscrites génèrent plus de 25 millions d’actes de déclaration pour plus de 83 milliards d’euros.

« Outre les déclarations sociales récurrentes, nous devons régulièrement absorber des pics d’activité parfois imprévus, » précise Olivier Catelin. « Un pic très important a lieu tous les ans en janvier, qui représente entre 20 % et 30 % du volume des déclarations annuelles. Il nous fallait donc une architecture capable d’absorber ces pics, et ceux non programmés , mais qui reste flexible. »
La virtualisation, pour commencer…
Faisant appel à la sous-traitance pour les développements applicatifs dont il reste le maître d’œuvre, le GIP-MDS recourt également à l’infogérance chez Bull. L’équipe Architecture interne compte entre 15 et 20 personnes à temps plein selon les projets, réparties en trois tiers : conception applicative discussions MOE-MOA, conception de l’infrastructure et du réseau en lien avec l’hébergeur, et recette (avec mesure des performances en situation réelle). Lors de la recette, une usine de qualité logicielle permet d’auditer la qualité du code.
« Dans ce contexte, la virtualisation des environnements de recette et de production a contribué à apporter une bonne part de flexibilité. Cependant, il fallait également mutualiser les ressources afin de les réallouer à la production en fin de test, » explique Olivier Catelin. « Grâce à CA Automation, avec Bull, nous avons pu définir divers paramètres pour le déploiement rapide de VM. » Evidemment, le GIP évite autant que possible le lancement de grands projets de décembre à février. Toutefois, industrialiser la virtualisation ne saurait suffire.

… et la supervision applicative de bout en bout.
« La performance reste un enjeu capital, » répète inlassablement Olivier Catelin. « Nous avons traité plus de 160 000 connexions lors de la plus forte journée en janvier 2014, contre 90 000 de pic en octobre ! Il nous faut absolument anticiper de sorte que l’application elle-même puisse tenir la charge. D’où l’importance de concevoir aussi une architecture applicative adéquate, avec des audits du code et des performances continus. C’est pourquoi le recours à des solutions d’APM comme celles de CA Technologies s’impose. Une simulation de la charge en conditions réelles permet non seulement d’optimiser l’application, mais aussi l’infrastructure, afin d’obtenir un niveau maximum de maintenabilité. Et une fois l’application en production, ce type d’outil présent en aval (de façon très peu intrusive) permet de superviser les performances en temps réel. »
Par si simple de s’assurer de la qualité d’usage sur des infrastructures distribuées via les multiples interconnexions avec les organismes sociaux, disposant chacun de leurs applications ! « D’où l’importance de demander à son hébergeur s’il utilise bien des logiciels comme CA Automation ou CA APM, qui - au-delà de la virtualisation - apportent une vision globale des performances et de la qualité de service, » conclut Olivier Catelin.

« Côté compétences, je cherche ou j'envoie en formation des chefs de projets qui doivent connaître les divers domaines liés aux performances matérielles et logicielles, sans en être expert. Il leur faut un certain recul et des dispositions de manager pour utiliser et coordonner les expertises internes ou externes. Il s’agit également de favoriser la communication entre les services et de faire sauter les barrières et les chapelles, tout en gérant efficacement les périmètres de responsabilité de chacun. Une communication globale avec un objectif partagé par tous au service des métiers, et une approche DevOps pour huiler les engrenages. »