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Considérant que la gestion électronique et l'édition de documents demeurent un gisement d'économies significatives, la SSII propose un audit indépendant des constructeurs et s'engage sur des prescriptions génératrices de baisse de coûts.
Créé en 2001 par Yves Dubus (ex-Ricoh France), Vincent Loiseau (ex-Help-Line) et Florent Giraud, Nextwork connaît depuis deux ans une croissance de plus de 25 % l'an, surfant sur une demande récurrente formulée au sein des grandes entreprises : maîtriser les coûts d'impression en rationalisant les équipements et en induisant une migration douce vers la gestion électronique des documents. ' Notre démarche n'est pas unique puisqu'elle est proposée par tous les grands acteurs de l'impression-reproduction ', admet Yves Dubus, président de Nextwork. ' Mais nous, nous ne sommes liés à aucun constructeur, ce qui nous donne une indépendance totale dans nos jugements et nos prescriptions ', se réjouit-il en citant les noms des grands comptes séduits par cette caractéristique inhabituelle.
Réduire les coûts de 15 à 30 %
Les équipes de Nextwork interviennent chez leurs clients en trois phases, qui ne sont pas obligatoirement liées puisque vendues indépendamment. L'audit du parc de machines constitue la première étape incontournable. Cette intervention se focalise sur l'analyse des coûts directs et indirects, y compris par poste de travail et profil d'usager, démarche accompagnée d'une évaluation des pratiques liées aux métiers exercés chez le client et des implantations des équipements dans les bureaux. Ensuite vient la phase de conseil et de gestion de projet, avec des évaluations comparatives in situ de produits prêtés par les constructeurs. ' Pour ce faire, nous nous plaçons bien évidemment du côté de l'utilisateur, mais aussi dans la position d'administrateur réseau, commente Vincent Loiseau, directeur technique de Nextwork. De ce point de vue, nous privilégions non pas une supervision des équipements d'infrastructure, mais un suivi précis du comportement des terminaux et en particulier des imprimantes. ' Cet épisode se conclut par la rédaction d'un cahier des charges et une assistance du client dans le choix de son ou ses fournisseurs.Nextwork peut encore aller plus loin en prenant en charge la gestion du parc de machines sélectionnées et en supervisant son fonctionnement quotidien. Cette intervention se fait alors de façon autonome ou en association avec la SSII, qui infogère le parc informatique de l'entreprise. Dans ce contexte, Nextwork met en place des solutions de monitoring et de reporting des interventions techniques qui lui permettent de vérifier ses prévisions et de valider ses engagements contractuels. Un tableau de bord général assure le suivi de chaque imprimante ou système MFP, permet de mesurer la satisfaction des utilisateurs, et contrôle le coût de possession tout au long du contrat. ' Nos préconisations mêlent souvent différents types de machines, car le multifonction est loin d'être la solution universelle que certains mettent en avant ', commente Vincent Loiseau. Il faut en effet savoir que, dans les grands comptes, chaque impression consiste la plupart du temps en une seule et unique page, ce qui représente malgré tout, selon le Gartner, entre 900 et 1 000 pages par salarié et par mois, soit un coût annuel par tête de 762 euros, équivalent de 1 à 3 % du chiffre d'affaires de l'entreprise. La démarche de Nextwork vise donc à réduire ces coûts de 15 à 30 %.
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