' Notre but est de réaliser, d'ici à un an, 15 % de parts de marché en France '
Stéphane Beaumont, directeur commercial impression de Samsung France.
Vous venez de prendre la tête d'une activité qui affiche de faibles résultats. Vous qui avez exercéles mêmes fonctions chez Dell et Lexmark, comment allez-vous redresser la situation ?
Stéphane Beaumont : Avec 5 % de parts de marché, Samsung France enregistre le plus mauvais résultats des pays européens ?" Italie 32 %, Allemagne 12 %, Grande-Bretagne 18 %. Cette situation s'explique par un manque d'investissement de la société sur cette activité, la filiale française s'étant concentrée sur la téléphonie où nous sommes leader. N'oublions pas non plus que nos moteurs d'impression sont au c?"ur de nombre de produits concurrents comme les solutions Xerox, Ricoh ou Dell. Nous voulons donner à nos solutions d'impression toute la place qu'elles méritent sur le marché français et engageons pour cela les moyens humains, financiers et technologiques nécessaires avec l'annonce de nouveaux produits dans les prochaines semaines.Vous avez engagé des ingénieurs commerciaux. Quelles seront leurs missions ?
S. B. : Pour suivre notre réseau de partenaires, nous avons choisi de nous reposer sur huit ingénieurs commerciaux, dont deux basés à Paris et six en régions. Leur mission consiste à recruter et animer une structure de 250 partenaires dont le volume d'affaires enregistré devra atteindre les 100 000 euros par an. Sur nos 900 revendeurs, nous en avions une centaine d'actifs enregistrant un volume d'affaires de 40 000 euros par an. Il nous faut développer ce réseau et l'aider à accroître son volume de ventes. Comment allez-vous vous engager auprès de ces revendeurs ?
S. B. : Les ingénieurs commerciaux dédiés à ce réseau assurent les formations commerciales et sont à la disposition des revendeurs pour leur apporter toutes les informations complémentaires dont ils ont besoin. Par ailleurs, des formations techniques sont proposées gratuitement en ligne et les ingénieurs de Samsung peuvent accompagner le partenaire chez le client final sur des projets concernant des copieurs et multifonctions supérieurs à 30 pages minute. Enfin, nous souhaitons mettre à la disposition de ceux qui le désirent, tout le transfert de compétences nécessaire à la maintenance. Quelle stratégie commerciale allez-vous mettre en place dans les grandes enseignes ?
S. B. : Nous sommes présents chez Darty, la Fnac, Boulanger, Metro, Office Depot, mais nos ventes étaient jusqu'à présent peu significatives, à l'exception du télécopieur pour lequel GfK nous crédite de la première place. Pour être offensifs sur l'impression, nous venons de lancer une solution laser monochrome à 99 euros ttc et allons proposer une laser couleur à 249 euros ttc. Nous voulons devenir le fournisseur de solutions alternatives aux imprimantes jet d'encre concurrentes.Vous travaillez avec plusieurs grossistes, comment envisagez-vous l'évolution de ces relations ?
S. B. : Nous sommes référencés chez les généralistes ?" Ingram Micro, Tech Data, ETC, Actebis et PCA ?" et les spécialistes ?" Carol Buro, Dexxon, Electrocom, UFP. Avec eux, nous proposerons tout au long de l'année des opérations pour attirer les revendeurs. Nous travaillons avec Dexxon à l'élaboration d'une solution de services complète, incluant la vente de matériel, de logiciels, d'audit de solution, de contrat de maintenance et une offre de financement permettant de vendre un contrat de location tout inclus. Quel est votre objectif financier ?
S. B. : Notre but est de réaliser, d'ici à un an, 15 % de parts de marché en France. Un objectif ambitieux mais qui devrait être atteint au regard de notre technologie sans cesse améliorée, de la notoriété de la société, des services que nous allons proposer et des moyens humains que nous sommes en train de mettre en place.
Stéphane Beaumont : Avec 5 % de parts de marché, Samsung France enregistre le plus mauvais résultats des pays européens ?" Italie 32 %, Allemagne 12 %, Grande-Bretagne 18 %. Cette situation s'explique par un manque d'investissement de la société sur cette activité, la filiale française s'étant concentrée sur la téléphonie où nous sommes leader. N'oublions pas non plus que nos moteurs d'impression sont au c?"ur de nombre de produits concurrents comme les solutions Xerox, Ricoh ou Dell. Nous voulons donner à nos solutions d'impression toute la place qu'elles méritent sur le marché français et engageons pour cela les moyens humains, financiers et technologiques nécessaires avec l'annonce de nouveaux produits dans les prochaines semaines.Vous avez engagé des ingénieurs commerciaux. Quelles seront leurs missions ?
S. B. : Pour suivre notre réseau de partenaires, nous avons choisi de nous reposer sur huit ingénieurs commerciaux, dont deux basés à Paris et six en régions. Leur mission consiste à recruter et animer une structure de 250 partenaires dont le volume d'affaires enregistré devra atteindre les 100 000 euros par an. Sur nos 900 revendeurs, nous en avions une centaine d'actifs enregistrant un volume d'affaires de 40 000 euros par an. Il nous faut développer ce réseau et l'aider à accroître son volume de ventes. Comment allez-vous vous engager auprès de ces revendeurs ?
S. B. : Les ingénieurs commerciaux dédiés à ce réseau assurent les formations commerciales et sont à la disposition des revendeurs pour leur apporter toutes les informations complémentaires dont ils ont besoin. Par ailleurs, des formations techniques sont proposées gratuitement en ligne et les ingénieurs de Samsung peuvent accompagner le partenaire chez le client final sur des projets concernant des copieurs et multifonctions supérieurs à 30 pages minute. Enfin, nous souhaitons mettre à la disposition de ceux qui le désirent, tout le transfert de compétences nécessaire à la maintenance. Quelle stratégie commerciale allez-vous mettre en place dans les grandes enseignes ?
S. B. : Nous sommes présents chez Darty, la Fnac, Boulanger, Metro, Office Depot, mais nos ventes étaient jusqu'à présent peu significatives, à l'exception du télécopieur pour lequel GfK nous crédite de la première place. Pour être offensifs sur l'impression, nous venons de lancer une solution laser monochrome à 99 euros ttc et allons proposer une laser couleur à 249 euros ttc. Nous voulons devenir le fournisseur de solutions alternatives aux imprimantes jet d'encre concurrentes.Vous travaillez avec plusieurs grossistes, comment envisagez-vous l'évolution de ces relations ?
S. B. : Nous sommes référencés chez les généralistes ?" Ingram Micro, Tech Data, ETC, Actebis et PCA ?" et les spécialistes ?" Carol Buro, Dexxon, Electrocom, UFP. Avec eux, nous proposerons tout au long de l'année des opérations pour attirer les revendeurs. Nous travaillons avec Dexxon à l'élaboration d'une solution de services complète, incluant la vente de matériel, de logiciels, d'audit de solution, de contrat de maintenance et une offre de financement permettant de vendre un contrat de location tout inclus. Quel est votre objectif financier ?
S. B. : Notre but est de réaliser, d'ici à un an, 15 % de parts de marché en France. Un objectif ambitieux mais qui devrait être atteint au regard de notre technologie sans cesse améliorée, de la notoriété de la société, des services que nous allons proposer et des moyens humains que nous sommes en train de mettre en place.
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