' Nous allons compléter nos implantations en Europe en procédant à des rachats '
Gilles Vivat, directeur d'Axians.
Vous avez pris la direction d'Axians en janvier dernier. Quelle est aujourd'hui la situation de la société ?
Gilles Vivat : Axians a réalisé un chiffre d'affaires de 187,5 millions d'euros en 2005, et emploie 1 200 collaborateurs. Avec 52 implantations et 33 agences, nous sommes présents en Angleterre où nous réalisons 1 million d'euros de CA, aux Pays-Bas ?" 16 millions d'euros ?" et en Allemagne ?" 50 millions d'euros. Pour 2006, nous pensons atteindre, voire dépasser 200 M d'euros, dont 130 M d'euros pour la France, 20 M d'euros avec les Pays-Bas et 50 M d'euros en Allemagne. En France, le premier trimestre 2006 s'est achevé avec une croissance de 16 %.Quels sont les marchés sur lesquels vous êtes désormais présents ?
G. V. : La France se partage presque pour moitié entre la téléphonie ?" traditionnelle et IP ?" et la data ?" LAN, WAN et sécurité. Nous disposons également d'une activité audiovisuelle, pour la muséographie et l'équipement de salles de conférence. Nous allons d'ailleurs développer la visio-conférence, grâce à notre savoir-faire sur les réseaux. En Allemagne et aux Pays-Bas, notre activité est essentiellement centrée sur les réseaux, la sécurité et la data. Depuis un an, nous développons également la téléphonie dans ces pays, IP et traditionnelle en Allemagne, purement IP, en revanche, aux Pays-Bas.Cette stratégie européenne a-t-elle vocation à se poursuivre ?
G. V. : Cela fait en effet partie de nos orientations stratégiques. Il y a 18 mois, nous n'étions présents qu'en France et en Angleterre. Aujourd'hui, nous voulons nous implanter dans d'autres pays, comme l'Espagne, mais aussi les pays d'Europe de l'Est, à savoir la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie. Notre stratégie est de procéder par acquisitions, si possible avant la fin de cette année si des dossiers se présentent favorablement. Nous choisissons des pays dans lesquels Vinci Énergies, le groupe auquel nous appartenons, est présent. Nous bénéficions ainsi du management en place et de la connaissance du pays. Pour autant, nous continuerons à croître en France, par opérations de croissance externe régionales, comme le rachat d'Heralys Solutions en avril dernier, de même qu'en Allemagne et aux Pays-Bas.Ce développement européen vous donne-t-il plus de poids vis-à-vis de vos partenaires ?
G. V. : Il est certain que disposer d'une implantation européenne ne peut que renforcer les liens que nous avons tissés avec eux. D'ailleurs, avec ceux que je qualifierais de très stratégiques, comme Cisco et Alcatel, notre volonté est de les accompagner partout où nous sommes présents. Ainsi, nous sommes partenaires Gold de Cisco en France et Allemagne, et Silver aux Pays-Bas. Avec Alcatel, des négociations sont en cours pour devenir Premium en Allemagne, en plus de la France. Nous mettons également en place d'autres partenariats, avec HP dans les trois pays précités, et avec d'autres fournisseurs comme Aastra Matra en France, Nortel aux Pays-Bas, ou Juniper en Allemagne sur les c?"urs de réseaux IP pour les opérateurs. Nous souhaitons d'ailleurs étendre ce dernier accord à l'Europe.Qu'en est-il de l'offre d'Axians ?
G. V. : Notre souhait est de développer les services, comme nous l'avons fait avec Axians Managed Services. La culture hollandaise, orientée services, nous est très précieuse, et nous souhaitons la diffuser à tout le groupe. Nous allons par ailleurs créer de nouvelles solutions, comme une adaptation IP de notre offre Virtuose, un service de téléphonie clés en main avec abonnement mensuel. Nous voulons enrichir notre offre d'infrastructure et télécoms. Cela passe par des outils pour les centres d'appels, les annuaires, la GRC... Enfin, il est indispensable d'avoir une approche globale pour les PME, qui représentent 30 % de nos clients. L'offre pilote menée depuis 3 ans dans la Manche va être étendue au plan national.
Gilles Vivat : Axians a réalisé un chiffre d'affaires de 187,5 millions d'euros en 2005, et emploie 1 200 collaborateurs. Avec 52 implantations et 33 agences, nous sommes présents en Angleterre où nous réalisons 1 million d'euros de CA, aux Pays-Bas ?" 16 millions d'euros ?" et en Allemagne ?" 50 millions d'euros. Pour 2006, nous pensons atteindre, voire dépasser 200 M d'euros, dont 130 M d'euros pour la France, 20 M d'euros avec les Pays-Bas et 50 M d'euros en Allemagne. En France, le premier trimestre 2006 s'est achevé avec une croissance de 16 %.Quels sont les marchés sur lesquels vous êtes désormais présents ?
G. V. : La France se partage presque pour moitié entre la téléphonie ?" traditionnelle et IP ?" et la data ?" LAN, WAN et sécurité. Nous disposons également d'une activité audiovisuelle, pour la muséographie et l'équipement de salles de conférence. Nous allons d'ailleurs développer la visio-conférence, grâce à notre savoir-faire sur les réseaux. En Allemagne et aux Pays-Bas, notre activité est essentiellement centrée sur les réseaux, la sécurité et la data. Depuis un an, nous développons également la téléphonie dans ces pays, IP et traditionnelle en Allemagne, purement IP, en revanche, aux Pays-Bas.Cette stratégie européenne a-t-elle vocation à se poursuivre ?
G. V. : Cela fait en effet partie de nos orientations stratégiques. Il y a 18 mois, nous n'étions présents qu'en France et en Angleterre. Aujourd'hui, nous voulons nous implanter dans d'autres pays, comme l'Espagne, mais aussi les pays d'Europe de l'Est, à savoir la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie. Notre stratégie est de procéder par acquisitions, si possible avant la fin de cette année si des dossiers se présentent favorablement. Nous choisissons des pays dans lesquels Vinci Énergies, le groupe auquel nous appartenons, est présent. Nous bénéficions ainsi du management en place et de la connaissance du pays. Pour autant, nous continuerons à croître en France, par opérations de croissance externe régionales, comme le rachat d'Heralys Solutions en avril dernier, de même qu'en Allemagne et aux Pays-Bas.Ce développement européen vous donne-t-il plus de poids vis-à-vis de vos partenaires ?
G. V. : Il est certain que disposer d'une implantation européenne ne peut que renforcer les liens que nous avons tissés avec eux. D'ailleurs, avec ceux que je qualifierais de très stratégiques, comme Cisco et Alcatel, notre volonté est de les accompagner partout où nous sommes présents. Ainsi, nous sommes partenaires Gold de Cisco en France et Allemagne, et Silver aux Pays-Bas. Avec Alcatel, des négociations sont en cours pour devenir Premium en Allemagne, en plus de la France. Nous mettons également en place d'autres partenariats, avec HP dans les trois pays précités, et avec d'autres fournisseurs comme Aastra Matra en France, Nortel aux Pays-Bas, ou Juniper en Allemagne sur les c?"urs de réseaux IP pour les opérateurs. Nous souhaitons d'ailleurs étendre ce dernier accord à l'Europe.Qu'en est-il de l'offre d'Axians ?
G. V. : Notre souhait est de développer les services, comme nous l'avons fait avec Axians Managed Services. La culture hollandaise, orientée services, nous est très précieuse, et nous souhaitons la diffuser à tout le groupe. Nous allons par ailleurs créer de nouvelles solutions, comme une adaptation IP de notre offre Virtuose, un service de téléphonie clés en main avec abonnement mensuel. Nous voulons enrichir notre offre d'infrastructure et télécoms. Cela passe par des outils pour les centres d'appels, les annuaires, la GRC... Enfin, il est indispensable d'avoir une approche globale pour les PME, qui représentent 30 % de nos clients. L'offre pilote menée depuis 3 ans dans la Manche va être étendue au plan national.