' Nous concentrons nos acquisitions sur les installateurs téléphoniques '
Jean-Marc Amouroux, président-directeur général de Normaction.
Pouvez-vous revenir sur vos récentes acquisitions ?
Jean-Marc Amouroux : Nous avons effectué un premier essai en mars 2005, avec le rachat d'AET, un installateur Alcatel basé à Asnières-sur-Seine. La synergie avec Normaction a bien fonctionné, puisque le chiffre d'affaires est passé de 500 000 euros en 2004 à 750 000 euros en décembre dernier. En octobre 2005, nous avons acquis le fonds de commerce de la société Ouest Telecom, un autre installateur, cette fois spécialisé Matra. Puis, début février, nous avons racheté le groupe Sals Méridionale de Télécommunications. Installé à Marseille et Nîmes, il compte trois sociétés d'installation en téléphonie et de services informatiques : Sals Telecom, Sogetel et Covensys. Cette acquisition nous permet de renforcer nos positions dans le Midi. Faut-il voir dans ces acquisitions de simples opportunités ou une stratégie à long terme ?
J-M. A. : Ces rachats s'inscrivent dans la politique de croissance que nous permet l'augmentation de capital effectuée en 2005. Nous sommes entrés sur le Marché libre en juin 2005, après avoir initialement visé Alternext. Cela n'a pas été possible immédiatement, mais nous envisageons de rejoindre ce marché prochainement. Quoi qu'il en soit, cette levée de fonds nous a apporté les moyens de notre croissance organique et externe. Et dans ce cadre, nous procédons à des acquisitions ciblées. Nous avons fait le choix des installateurs téléphoniques, réalisant environ 3 M d'euros de chiffre d'affaires pour 30 à 40 personnes, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ce secteur arrive en période de papy-boom, et nombreux sont les dirigeants amenés à passer la main. Ensuite, ces sociétés nous permettent de bien nous implanter en régions. Enfin, cette stratégie renforce notre prise de parts de marché dans le secteur téléphonie/ informatique. Notre souhait est d'atteindre 17 à 18 M d'euros de CA en 2006. Normaction est présent à la fois en informatique et dans les télécoms qui atteignent 80 % de notre CA. Procéderez-vous à de nouveaux rachats ?
J-M. A. : Oui, il nous reste encore des territoires à couvrir : l'Est, la région lyonnaise et le Sud-Ouest. Nous pourrions également nous intéresser à des concurrents dans le secteur des télécoms, qui comme nous proposent des offres de vente de minutes de téléphone. Ou pourquoi pas nous rapprocher d'un fournisseur d'offres Centrex IP ou de sécurité, afin de disposer de notre propre plate-forme. Nous sommes en pleine période de renouvellement des PABX, un marché sur lequel nous sommes présents.Justement, comment vos clients envisagent-ils ces renouvellements coûteux ?
J-M. A. : Nous touchons les entreprises de 10 à 200 personnes et quelques grands comptes, avec pour c?"ur de cible les sociétés de 20 à 30 personnes. Il est vrai qu'une nouvelle installation téléphonique est un engagement réfléchi, et les entreprises réfléchissent sérieusement avant de se lancer : faut-il opter pour un nouveau PABX, choisir la technologie IP ? Pour les accompagner dans leur projet, nous constituons Normaction Finance SAS, qui supportera notre offre de financement. Le back-office sera assuré par KNS Lease avec transfert de compétences. Cela facilitera les projets de migration de nos clients, par le biais de location évolutive. Quels sont les autres services que vous allez proposer à vos clients ?
J-M. A. : Pour le marché des télécoms, nous allons proposer à nos clients une offre globale, leur permettant de bâtir une solution à la demande : téléphonie fixe et mobile, accès Internet et installation téléphonique. Et pour permettre à nos équipes d'appréhender nos offres, nous allons créer une école de formation pour nos commerciaux en Belgique où nous sommes présents.
Jean-Marc Amouroux : Nous avons effectué un premier essai en mars 2005, avec le rachat d'AET, un installateur Alcatel basé à Asnières-sur-Seine. La synergie avec Normaction a bien fonctionné, puisque le chiffre d'affaires est passé de 500 000 euros en 2004 à 750 000 euros en décembre dernier. En octobre 2005, nous avons acquis le fonds de commerce de la société Ouest Telecom, un autre installateur, cette fois spécialisé Matra. Puis, début février, nous avons racheté le groupe Sals Méridionale de Télécommunications. Installé à Marseille et Nîmes, il compte trois sociétés d'installation en téléphonie et de services informatiques : Sals Telecom, Sogetel et Covensys. Cette acquisition nous permet de renforcer nos positions dans le Midi. Faut-il voir dans ces acquisitions de simples opportunités ou une stratégie à long terme ?
J-M. A. : Ces rachats s'inscrivent dans la politique de croissance que nous permet l'augmentation de capital effectuée en 2005. Nous sommes entrés sur le Marché libre en juin 2005, après avoir initialement visé Alternext. Cela n'a pas été possible immédiatement, mais nous envisageons de rejoindre ce marché prochainement. Quoi qu'il en soit, cette levée de fonds nous a apporté les moyens de notre croissance organique et externe. Et dans ce cadre, nous procédons à des acquisitions ciblées. Nous avons fait le choix des installateurs téléphoniques, réalisant environ 3 M d'euros de chiffre d'affaires pour 30 à 40 personnes, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ce secteur arrive en période de papy-boom, et nombreux sont les dirigeants amenés à passer la main. Ensuite, ces sociétés nous permettent de bien nous implanter en régions. Enfin, cette stratégie renforce notre prise de parts de marché dans le secteur téléphonie/ informatique. Notre souhait est d'atteindre 17 à 18 M d'euros de CA en 2006. Normaction est présent à la fois en informatique et dans les télécoms qui atteignent 80 % de notre CA. Procéderez-vous à de nouveaux rachats ?
J-M. A. : Oui, il nous reste encore des territoires à couvrir : l'Est, la région lyonnaise et le Sud-Ouest. Nous pourrions également nous intéresser à des concurrents dans le secteur des télécoms, qui comme nous proposent des offres de vente de minutes de téléphone. Ou pourquoi pas nous rapprocher d'un fournisseur d'offres Centrex IP ou de sécurité, afin de disposer de notre propre plate-forme. Nous sommes en pleine période de renouvellement des PABX, un marché sur lequel nous sommes présents.Justement, comment vos clients envisagent-ils ces renouvellements coûteux ?
J-M. A. : Nous touchons les entreprises de 10 à 200 personnes et quelques grands comptes, avec pour c?"ur de cible les sociétés de 20 à 30 personnes. Il est vrai qu'une nouvelle installation téléphonique est un engagement réfléchi, et les entreprises réfléchissent sérieusement avant de se lancer : faut-il opter pour un nouveau PABX, choisir la technologie IP ? Pour les accompagner dans leur projet, nous constituons Normaction Finance SAS, qui supportera notre offre de financement. Le back-office sera assuré par KNS Lease avec transfert de compétences. Cela facilitera les projets de migration de nos clients, par le biais de location évolutive. Quels sont les autres services que vous allez proposer à vos clients ?
J-M. A. : Pour le marché des télécoms, nous allons proposer à nos clients une offre globale, leur permettant de bâtir une solution à la demande : téléphonie fixe et mobile, accès Internet et installation téléphonique. Et pour permettre à nos équipes d'appréhender nos offres, nous allons créer une école de formation pour nos commerciaux en Belgique où nous sommes présents.
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