' Nous faisons partie du top 5 des SSII du monde des infrastructures en France '
Jean-Luc Dagron, directeur des activités Infogérance de GFI Informatique France.
Vous venez de prendre les rênes d'une nouvelle division dédiée à l'infogérance, que recouvre-t-elle ?
Jean-Luc Dagron : La division Infogérance est née en début d'année, après une décision du comité exécutif de GFI, prise en 2005, visant à regrouper toutes les activités d'externalisation de la production et des infrastructures. Cette division dont je m'occupe compte 1 100 personnes réparties équitablement entre la province et Paris. La moitié des effectifs vient de GFI et l'autre des deux sociétés acquises en fin d'année dernière : Adelior et Actif. Cette force nous place désormais dans le top 5 des SSII du monde des infrastructures en France, à l'exclusion des infogéreurs purs et durs tels qu'IBM ou EDS. L'infogérance recouvre plusieurs activités au sein du groupe GFI : l'infogérance des applicatifs dont la TMA et l'infogérance des infrastructures et la production informatique. Ce dernier domaine est celui qui me concerne et a été regroupé au sein de la nouvelle division Infogérance. Quant à la TMA, elle reste liée aux différentes divisions sectorielles telles que Télécoms, Banque-Finance et Industrie. En quoi consiste votre mission ?
Ma première mission consiste à réaliser rapidement la fusion opérationnelle entre les équipes d'infogérance d'Adelior, d'Actif et de GFI. Auparavant, l'infogérance était morcelée au sein de GFI Informatique, mais, à présent, nous voulons donner à ce métier une meilleure visibilité et une plus grande cohérence. La division Infogérance doit devenir une entité homogène, et c'est pourquoi nous sommes en train de mutualiser les offres et l'avant-vente. Ce qui va permettre de donner un coup d'accélérateur à l'activité, car nous visons une croissance supérieure à celle du marché. Je souhaite en outre que GFI soit identifié et reconnu comme un acteur de poids dans l'infogérance. La fusion entraîne-t-elle des remodelages importants ?
En ce qui concerne la division Infogérance, nous allons rationaliser les centres de services que nous possédons à Sophia Antipolis, Lyon et Nantes. Dans cette ville, Adelior disposait également d'un centre de services 24h/24 et 7j/7 qui va renforcer celui de GFI. Par rationalisation des centres, j'entends mieux utiliser les ressources, éviter les doublons d'activités telles que la supervision de nuit, et probablement les spécialiser par technologies ?" iSeries, Unix, etc. Leur situation en province est un gage de proximité, ce qui est très important pour nos clients et notamment pour les entreprises de taille moyenne. Une clientèle de PME que nous souhaitons développer, les grands comptes représentant 75 % de notre portefeuille dans l'infogérance. Vous misez sur la proximité des clients, on est loin du offshore prôné par vos confrères ?
Effectivement, mais GFI propose aussi des prestations d'offshore via nos centres situés au Maroc, en Espagne et au Portugal, mais pour l'instant, ils ne traitent que de TMA et d'intégration de PGI. Si nos clients nous demandaient des prestations d'infogérance des infrastructures ou de production en offshore, nous pourrions les faire évoluer.Quel a été votre parcours professionnel ?
J'ai passé quatorze ans au sein du groupe Capgemini, que j'ai intégré en 1990 en tant que directeur de projets techniques. À la création de Sogeti en 2002, je suis devenu membre du comité de direction en charge du secteur des télécommunications. J'ai participé à la fusion entre Sogeti et Transiciel puis, en 2004, j'ai rejoint Astek en tant que directeur général adjoint, puis directeur général pour l'Île-de-France. Je n'ai pas pu refuser l'offre de GFI Informatique lorqu'ils m'ont proposé de prendre la direction des activités d'infogérance. Je dépends de Vincent Rouaix, qui vient d'être nommé directeur des opérations France et est aussi président d'Adelior et d'Actif.
Jean-Luc Dagron : La division Infogérance est née en début d'année, après une décision du comité exécutif de GFI, prise en 2005, visant à regrouper toutes les activités d'externalisation de la production et des infrastructures. Cette division dont je m'occupe compte 1 100 personnes réparties équitablement entre la province et Paris. La moitié des effectifs vient de GFI et l'autre des deux sociétés acquises en fin d'année dernière : Adelior et Actif. Cette force nous place désormais dans le top 5 des SSII du monde des infrastructures en France, à l'exclusion des infogéreurs purs et durs tels qu'IBM ou EDS. L'infogérance recouvre plusieurs activités au sein du groupe GFI : l'infogérance des applicatifs dont la TMA et l'infogérance des infrastructures et la production informatique. Ce dernier domaine est celui qui me concerne et a été regroupé au sein de la nouvelle division Infogérance. Quant à la TMA, elle reste liée aux différentes divisions sectorielles telles que Télécoms, Banque-Finance et Industrie. En quoi consiste votre mission ?
Ma première mission consiste à réaliser rapidement la fusion opérationnelle entre les équipes d'infogérance d'Adelior, d'Actif et de GFI. Auparavant, l'infogérance était morcelée au sein de GFI Informatique, mais, à présent, nous voulons donner à ce métier une meilleure visibilité et une plus grande cohérence. La division Infogérance doit devenir une entité homogène, et c'est pourquoi nous sommes en train de mutualiser les offres et l'avant-vente. Ce qui va permettre de donner un coup d'accélérateur à l'activité, car nous visons une croissance supérieure à celle du marché. Je souhaite en outre que GFI soit identifié et reconnu comme un acteur de poids dans l'infogérance. La fusion entraîne-t-elle des remodelages importants ?
En ce qui concerne la division Infogérance, nous allons rationaliser les centres de services que nous possédons à Sophia Antipolis, Lyon et Nantes. Dans cette ville, Adelior disposait également d'un centre de services 24h/24 et 7j/7 qui va renforcer celui de GFI. Par rationalisation des centres, j'entends mieux utiliser les ressources, éviter les doublons d'activités telles que la supervision de nuit, et probablement les spécialiser par technologies ?" iSeries, Unix, etc. Leur situation en province est un gage de proximité, ce qui est très important pour nos clients et notamment pour les entreprises de taille moyenne. Une clientèle de PME que nous souhaitons développer, les grands comptes représentant 75 % de notre portefeuille dans l'infogérance. Vous misez sur la proximité des clients, on est loin du offshore prôné par vos confrères ?
Effectivement, mais GFI propose aussi des prestations d'offshore via nos centres situés au Maroc, en Espagne et au Portugal, mais pour l'instant, ils ne traitent que de TMA et d'intégration de PGI. Si nos clients nous demandaient des prestations d'infogérance des infrastructures ou de production en offshore, nous pourrions les faire évoluer.Quel a été votre parcours professionnel ?
J'ai passé quatorze ans au sein du groupe Capgemini, que j'ai intégré en 1990 en tant que directeur de projets techniques. À la création de Sogeti en 2002, je suis devenu membre du comité de direction en charge du secteur des télécommunications. J'ai participé à la fusion entre Sogeti et Transiciel puis, en 2004, j'ai rejoint Astek en tant que directeur général adjoint, puis directeur général pour l'Île-de-France. Je n'ai pas pu refuser l'offre de GFI Informatique lorqu'ils m'ont proposé de prendre la direction des activités d'infogérance. Je dépends de Vincent Rouaix, qui vient d'être nommé directeur des opérations France et est aussi président d'Adelior et d'Actif.