' nous voulons faire progresser l'activité de conseil et d'intégration '
François Bonifacio, vice-président, directeur général de HP Services France.
Pouvez-vous nous rappeler le périmètre de HP Services par rapport à HP ?
François Bonifacio : HP a enregistré au cours de son dernier exercice clos fin octobre, un CA de 91,7 milliards de dollars, réparti à part égale sur trois activités : impression, informatique personnelle et solutions entreprises. Ce dernier segment se divise en trois sous-catégories : le matériel, environ 50 % de l'activité, les logiciels pour environ 5 %, et les services. Ceux-ci représentent donc plus de 15 milliards de dollars dans le monde, et nous placent parmi les quatre premières sociétés de services au monde. Pour autant, je ne qualifierais pas HP Services de SSII, mais plutôt de société de solutions d'infrastructures. En répartition d'activité, 60 % du CA de HP Services sont issus de la maintenance, 19 % du conseil et de l'intégration, et 21 % de l'infogérance. Dans le monde, HP Services emploie 69 000 personnes, dont 2 500 environ en France.Vous menez en parallèle une politique partenariale. Comment parvenez-vous à gérer cette dualité ?
F.B. : Nous avons réparti les affaires. Nous prenons en charge la partie haut de gamme, mais n'intervenons jamais sur l'entrée de gamme, qui est le domaine réservé de nos partenaires. Nous en avons défini trois sortes. Les premiers sont revendeurs de matériels et de services, et travaillent avec nous en sous-traitance, toujours sous notre bannière. Nous comptons une dizaine de sociétés de ce type, comme SCC, Ares, ou Steria. Nous faisons également appel à quatre ou cinq sous-traitants, comme des centres d'assistance téléphonique. Enfin, la dernière catégorie se compose de 300 à 400 revendeurs de matériel et de services, qui ne délivrent pas eux-mêmes nos prestations de services.Selon PAC, le CA de HP Services France est estimé à 615 M d'euros. La filiale française suit-elle le même chemin que ses homologues européennes ?
F.B. : Nous sommes en France sur des ratios proches de ceux de HP Services dans le monde, avec toutefois une plus forte présence sur la partie maintenance, mais une part moins importante du conseil et de l'intégration. Notre ambition est de faire croître cette dernière activité. Nous venons pour cela d'accueillir Jean-Paul Alibert en tant que directeur général Conseil et intégration, qui dirigeait la division Industrie et Services d'Atos Origin, en même temps que Jean Joly, comme directeur Infogérance. À comparer la situation de la France par rapport à nos sociétés s?"urs européennes, il nous faut multiplier par trois la part du conseil et de l'intégration pour la hisser au même niveau. Nous estimons notre opportunité de croissance dans l'activité Solutions Entreprises à 30 % par rapport aux autres pays d'Europe.Comment comptez-vous rattraper cet écart ?
F.B. : Nous allons tout d'abord nous concentrer sur les solutions que nous maîtrisons, ainsi que sur les comptes actifs, pour améliorer la pénétration. Ensuite, nous pourrons les faire bénéficier d'offres qui ne sont pas encore disponibles en France, comme l'hôpital digital ou le management du patrimoine applicatif. Nous allons également nous intéresser au décisionnel et aux systèmes d'impression à la page. Depuis la restructuration l'an dernier, nous sommes également en mesure de proposer des prestations délocalisées selon les besoins des clients. Notre offre de services peut aussi bien s'appuyer sur des prestations entièrement sur place, en nearshore grâce à nos centres à Tunis, à Bratislava par exemple, ou en offshore en Inde. Mais outre la croissance organique, il existe également la voie de la croissance externe, et HP a déjà démontré son appétit pour des acquisitions ciblées de sociétés de taille moyenne [Mercury, Ndlr]. Nous disposons, au bilan, de plus de 10 milliards de dollars de liquidités pour procéder à ces opérations. Cela peut aussi concerner la France.
François Bonifacio : HP a enregistré au cours de son dernier exercice clos fin octobre, un CA de 91,7 milliards de dollars, réparti à part égale sur trois activités : impression, informatique personnelle et solutions entreprises. Ce dernier segment se divise en trois sous-catégories : le matériel, environ 50 % de l'activité, les logiciels pour environ 5 %, et les services. Ceux-ci représentent donc plus de 15 milliards de dollars dans le monde, et nous placent parmi les quatre premières sociétés de services au monde. Pour autant, je ne qualifierais pas HP Services de SSII, mais plutôt de société de solutions d'infrastructures. En répartition d'activité, 60 % du CA de HP Services sont issus de la maintenance, 19 % du conseil et de l'intégration, et 21 % de l'infogérance. Dans le monde, HP Services emploie 69 000 personnes, dont 2 500 environ en France.Vous menez en parallèle une politique partenariale. Comment parvenez-vous à gérer cette dualité ?
F.B. : Nous avons réparti les affaires. Nous prenons en charge la partie haut de gamme, mais n'intervenons jamais sur l'entrée de gamme, qui est le domaine réservé de nos partenaires. Nous en avons défini trois sortes. Les premiers sont revendeurs de matériels et de services, et travaillent avec nous en sous-traitance, toujours sous notre bannière. Nous comptons une dizaine de sociétés de ce type, comme SCC, Ares, ou Steria. Nous faisons également appel à quatre ou cinq sous-traitants, comme des centres d'assistance téléphonique. Enfin, la dernière catégorie se compose de 300 à 400 revendeurs de matériel et de services, qui ne délivrent pas eux-mêmes nos prestations de services.Selon PAC, le CA de HP Services France est estimé à 615 M d'euros. La filiale française suit-elle le même chemin que ses homologues européennes ?
F.B. : Nous sommes en France sur des ratios proches de ceux de HP Services dans le monde, avec toutefois une plus forte présence sur la partie maintenance, mais une part moins importante du conseil et de l'intégration. Notre ambition est de faire croître cette dernière activité. Nous venons pour cela d'accueillir Jean-Paul Alibert en tant que directeur général Conseil et intégration, qui dirigeait la division Industrie et Services d'Atos Origin, en même temps que Jean Joly, comme directeur Infogérance. À comparer la situation de la France par rapport à nos sociétés s?"urs européennes, il nous faut multiplier par trois la part du conseil et de l'intégration pour la hisser au même niveau. Nous estimons notre opportunité de croissance dans l'activité Solutions Entreprises à 30 % par rapport aux autres pays d'Europe.Comment comptez-vous rattraper cet écart ?
F.B. : Nous allons tout d'abord nous concentrer sur les solutions que nous maîtrisons, ainsi que sur les comptes actifs, pour améliorer la pénétration. Ensuite, nous pourrons les faire bénéficier d'offres qui ne sont pas encore disponibles en France, comme l'hôpital digital ou le management du patrimoine applicatif. Nous allons également nous intéresser au décisionnel et aux systèmes d'impression à la page. Depuis la restructuration l'an dernier, nous sommes également en mesure de proposer des prestations délocalisées selon les besoins des clients. Notre offre de services peut aussi bien s'appuyer sur des prestations entièrement sur place, en nearshore grâce à nos centres à Tunis, à Bratislava par exemple, ou en offshore en Inde. Mais outre la croissance organique, il existe également la voie de la croissance externe, et HP a déjà démontré son appétit pour des acquisitions ciblées de sociétés de taille moyenne [Mercury, Ndlr]. Nous disposons, au bilan, de plus de 10 milliards de dollars de liquidités pour procéder à ces opérations. Cela peut aussi concerner la France.