' Nous voulons réaliser la moitié de notre CA à l'international en 2008 '
Patrick Bensabat, président-directeur général de Business & Decision.
Après avoir réalisé deux acquisitions début 2006, vous réitérez avec une nouvelle opération ce mois-ci. Cela répond-t-il à un plan défini ?
Patrick Bensabat : L'objectif annoncé par B&D est de faire progresser la part du CA réalisé hors de France pour qu'elle représente 50 % d'ici à la fin 2008. Pour le 1er semestre 2006, nous sommes à 35 %, en tenant compte de l'intégration de MI Services à partir de mars dernier seulement. La tendance se situe donc plutôt aux alentours de 38 à 39 %, avant SyBOR. Pour atteindre cet objectif, nous n'avons pas de plan défini d'acquisitions et nous ne sommes pas dans une logique d'obligation de faire de la croissance externe à tout prix. Nous procédons à des opérations de croissance externe pour augmenter notre masse critique dans le pays ciblé, y améliorer notre visibilité, réaliser des économies d'échelle, et renforcer les collaborations avec nos partenaires. C'est exactement le cas pour SyBOR.Pouvez-vous nous en dire davantage sur cette acquisition ?
P.B. : SyBOR est une société de conseil et d'ingénierie basée à Berne. Elle a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 5,6 M€ et prévoit pour 2006 d'atteindre 6 M€. SyBOR emploie 46 personnes, et est un spécialiste reconnu sur SAP, notamment son offre NetWeaver. Elle est d'ailleurs son plus important partenaire suisse. La société est également spécialisée sur l'activité e-business, et les technologies Java, J2EE et Oracle. L'acquisition a été réalisée en cash avec un complément de prix.En quoi cette opération est-elle stratégique ?
P.B. : Cette acquisition revêt une importance en matière d'offre, puisque nous renforçons notre partenariat avec SAP, dont nous sommes déjà le premier partenaire sur le décisionnel en France, et bien placés en Europe. C'est aussi l'occasion pour nous de bénéficier du savoir-faire de SyBOR auprès des instances gouvernementales, dans la perspective des futurs contrats et appels d'offres en France, comme la loi de finances. Enfin, nous nous dotons d'une implantation à Berne, qui complète celles de Zurich et de Genève, et qui sera dirigée par le DG de SyBOR, Pavel Stacho. Il participera également au développement de B&D sur le marché local.À mi-parcours, vous affichez des résultats en forte hausse. Cela vous conduit-il à réviser vos objectifs ?
P.B. : En effet, le CA pour le 1er semestre 2006 s'établit à 65,8 M€, en hausse de 52 % par rapport à 2005. La part de l'international progresse de 131 %, tandis que celle de la France croît de 29 % à 42,9 M€. Le résultat net du groupe se situe pour ce semestre à 6,2 M€, en hausse de 63 %. Tout ceci nous conduit à prévoir un chiffre d'affaires d'au moins 140 M€ pour 2006, contre 91,2 M€ en 2005. Nous pouvons espérer pour 2007 une croissance organique de 25 à 30 %. Le marché connaît une forte croissance dont nous bénéficions pleinement. Nous bénéficions sur le secteur d'une image de sérieux, de spécialiste, ce qui attire également des entreprises désireuses de nous rejoindre. Et tous nos métiers en profitent, à des degrés divers. La GRC connaît une croissance de près de 70 %, l'e-business de plus de 57 %, tandis que le décisionnel, plus mature, mais avec des volumes plus importants, augmente de 33 %.Où en êtes-vous au niveau des recrutements ?
P.B. : Pour une société de services, l'augmentation du chiffre d'affaires ne peut se faire sans celle des effectifs. Aussi avons-nous mis en place un plan de recrutement important, qui est en corrélation avec nos prévisions de croissance. Pour les douze mois à venir, nous prévoyons d'embaucher en net plus de 600 personnes. Elles rejoindront nos équipes françaises pour les deux tiers d'entre elles, et internationales pour le reste.
Patrick Bensabat : L'objectif annoncé par B&D est de faire progresser la part du CA réalisé hors de France pour qu'elle représente 50 % d'ici à la fin 2008. Pour le 1er semestre 2006, nous sommes à 35 %, en tenant compte de l'intégration de MI Services à partir de mars dernier seulement. La tendance se situe donc plutôt aux alentours de 38 à 39 %, avant SyBOR. Pour atteindre cet objectif, nous n'avons pas de plan défini d'acquisitions et nous ne sommes pas dans une logique d'obligation de faire de la croissance externe à tout prix. Nous procédons à des opérations de croissance externe pour augmenter notre masse critique dans le pays ciblé, y améliorer notre visibilité, réaliser des économies d'échelle, et renforcer les collaborations avec nos partenaires. C'est exactement le cas pour SyBOR.Pouvez-vous nous en dire davantage sur cette acquisition ?
P.B. : SyBOR est une société de conseil et d'ingénierie basée à Berne. Elle a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 5,6 M€ et prévoit pour 2006 d'atteindre 6 M€. SyBOR emploie 46 personnes, et est un spécialiste reconnu sur SAP, notamment son offre NetWeaver. Elle est d'ailleurs son plus important partenaire suisse. La société est également spécialisée sur l'activité e-business, et les technologies Java, J2EE et Oracle. L'acquisition a été réalisée en cash avec un complément de prix.En quoi cette opération est-elle stratégique ?
P.B. : Cette acquisition revêt une importance en matière d'offre, puisque nous renforçons notre partenariat avec SAP, dont nous sommes déjà le premier partenaire sur le décisionnel en France, et bien placés en Europe. C'est aussi l'occasion pour nous de bénéficier du savoir-faire de SyBOR auprès des instances gouvernementales, dans la perspective des futurs contrats et appels d'offres en France, comme la loi de finances. Enfin, nous nous dotons d'une implantation à Berne, qui complète celles de Zurich et de Genève, et qui sera dirigée par le DG de SyBOR, Pavel Stacho. Il participera également au développement de B&D sur le marché local.À mi-parcours, vous affichez des résultats en forte hausse. Cela vous conduit-il à réviser vos objectifs ?
P.B. : En effet, le CA pour le 1er semestre 2006 s'établit à 65,8 M€, en hausse de 52 % par rapport à 2005. La part de l'international progresse de 131 %, tandis que celle de la France croît de 29 % à 42,9 M€. Le résultat net du groupe se situe pour ce semestre à 6,2 M€, en hausse de 63 %. Tout ceci nous conduit à prévoir un chiffre d'affaires d'au moins 140 M€ pour 2006, contre 91,2 M€ en 2005. Nous pouvons espérer pour 2007 une croissance organique de 25 à 30 %. Le marché connaît une forte croissance dont nous bénéficions pleinement. Nous bénéficions sur le secteur d'une image de sérieux, de spécialiste, ce qui attire également des entreprises désireuses de nous rejoindre. Et tous nos métiers en profitent, à des degrés divers. La GRC connaît une croissance de près de 70 %, l'e-business de plus de 57 %, tandis que le décisionnel, plus mature, mais avec des volumes plus importants, augmente de 33 %.Où en êtes-vous au niveau des recrutements ?
P.B. : Pour une société de services, l'augmentation du chiffre d'affaires ne peut se faire sans celle des effectifs. Aussi avons-nous mis en place un plan de recrutement important, qui est en corrélation avec nos prévisions de croissance. Pour les douze mois à venir, nous prévoyons d'embaucher en net plus de 600 personnes. Elles rejoindront nos équipes françaises pour les deux tiers d'entre elles, et internationales pour le reste.
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