Olivier Parcollet (Setao) : ' L'impact psychologique est très fort '
Il est parfois indispensable de mettre un coup d'arrêt aux dérives.
Sur les 700 salariés de la Setao, 200 ont un accès direct à un PC dont ils ont l'usage exclusif (commerciaux, administratifs...) ou qu'ils partagent avec d'autres (régulateurs de trafic...).' Au départ, nous avions opté pour une utilisation très libre de l'outil informatique et des accès au Net et à la messagerie en faisant confiance aux utilisateurs, explique Olivier Parcollet.
Mais, en 2003, les ennuis ont commencé. Certaines machines étaient régulièrement infestées de virus ou de spyware qui plantaient le système. Certains utilisateurs installaient sur leur poste des logiciels personnels
dont ils n'avaient pas les licences, ou surfaient sur des sites douteux.Cela devenait problématique car certains de ces postes servent à piloter des panneaux d'information, mais aussi des feux à des carrefours ou des liaisons avec les cabines de pilotage des trams. Ce sont des machines de
production dédiées à des tâches précises dont elles ne doivent pas dévier. Nous en étions arrivés à une situation absurde, où nous passions la moitié du temps à réinstaller une poignée de machines qui tombaient sans cesse en panne. Cela
désorganisait le service, et surtout, cela nous posait un vrai problème de QoS et d'image de marque.La mise en place d'une charte, au printemps dernier, a sensibilisé le personnel. L'impact psychologique est très fort. Aucune dérive sérieuse n'a été constatée et le service informatique peut enfin se consacrer à d'autres
tâches que la simple surveillance du réseau. '