On en parle dans les blogs
Pourquoi certains boycottent la mission Lescure
La synthèse. A peine lancée, la mission Culture-Acte2, présidée par Pierre Lescure, compte déjà trois défections. Par leur boycott, La Quadrature du net, UFC-Que choisir et un syndicat d'artistes dénoncent le conflit d'intérêts. Pour la troisième fois en cinq ans, “ la mission de définir les orientations des politiques portant sur la culture et internet est confiée à une personne fortement impliquée dans les intérêts privés de la production, de la distribution et de la promotion des médias. ” Après Denis Olivennes, PDG de la Fnac, et Patrick Zelnik, patron du label Naïve Records, “ voici Pierre Lescure, qui siège au conseil d'administration ou de surveillance de Havas, de Lagardère et de deux sociétés qui jouent un rôle essentiel dans les dispositifs de contrôle d'usage des œuvres (DRM) : Kudelski et Technicolor. ”Une tribune de Philippe Aigran (La Quadrature du net), Alain Bazot (UFC-Que choisir) et François Nowak (Samup)http://goo.gl/kQk4p
Banque publique d'investissement : une solution en quête de problèmes
La synthèse. La France manque de grosses PME innovantes et exportatrices. Non seulement la création de la Banque publique d'investissement (BPI) ne s'attaque qu'à un problème ? le financement ?, mais risque aussi de poser plus de problèmes qu'elle n'en résoudra. La BPI continuera-t-elle à cofinancer avec le privé ou se recentrera-t-elle sur le seul financement public direct et exclusif, s'interroge l'économiste. La multiplicité actuelle des acteurs du financement des PME a aussi, selon lui, une vertu. “ Elle évite les conflits d'intérêts et offre des murailles de Chine naturelles entre ceux qui financent les fonds propres et ceux qui financent l'exploitation. Avec une banque unique, le conflit d'intérêts sera patent. ”Un point de vue d'Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS et membre du Conseil d'analyse économiquehttp://goo.gl/5VV4R
Vous faut-il un directeur des médias sociaux ?
La synthèse. Les entreprises manquent de vision dans le domaine des médias sociaux et de cohérence dans la multitude de projets déployés. Pourquoi, alors, ne pas nommer un responsable des médias sociaux à un niveau le plus haut, qui serait l'équivalent du DRH ou du directeur marketing ? Ce Chief Social Media Officer (CSMO), ou directeur des médias sociaux, serait garant de la politique menée. Séduisante sur le papier, cette nomination l'est moins dans les faits. Le CSMO se retrouverait en compétition avec le DSI et risquerait d'être cantonné au rôle d'apporteur d'outils, sans capacité à changer les organisations. “ Un peu comme désigner un directeur des camions alors que l'on a besoin d'un directeur logistique. ”Une analyse de Bertrand Duperrin, consultant chez Nextmodernityhttp://goo.gl/yUB8R
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