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Oracle revoit à la baisse la politique tarifaire de ses produits d'entrée de gamme, à l'évidence pour séduire les PME de plus en plus clientes de MySQL ou SQL Server. Désormais, les licences des SGBD 10g Standard Edition et 10g Standard Edition One ne seront plus calculées selon le nombre de c?"urs, mais selon le nombre de processeurs physiques, dans la limite de quatre unités. L'éditeur prend ainsi en compte des puces, dont le nombre est choisi par le client final, plutôt que des unités de traitement, dont la multiplication relève aujourd'hui de l'évolution technologique décidée par les constructeurs.
Un débat houleux
Les performances qu'apportent des c?"urs supplémentaires sur un processeur sont suffisamment discutables pour que le marché ait grincé des dents lorsqu'Oracle entreprit, en 2005, d'étalonner ses licences sur leur nombre. L'éditeur a eu beau compléter ce modèle par un coefficient complémentaire supposé prendre en compte le gain de puissance réel, cela n'a guère calmé le débat.D'autant que Microsoft a mis en avant une facturation de son SQL Server basée sur le nombre de processeurs. Une politique qui a payé : l'éditeur annonce régulièrement un CA en hausse de 30 % par trimestre sur son SGBD. En s'alignant sur la stratégie commerciale de son concurrent, Oracle baisse nettement ses tarifs. Pour 10g Standard Edition sur un serveur à quatre Xeon quadric?"urs, il fallait débourser seize licences, soit 320 000 dollars. Il n'en faudra plus que quatre, soit 80 000 dollars.
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