Paroles, paroles et paroles...
La déréglementation de la boucle locale n'a pas eu les répercussions escomptées sur les factures téléphoniques. Malgré la concurrence, les coûts de la téléphonie fixe varient peu. Un paradoxe que souligne l'étude 2001-2002 de Nus
Consulting Group, l'observatoire international des coûts énergétiques et du prix des communications. Les tarifs des appels nationaux n'enregistrent qu'une réduction de 2,9 %, contre une baisse notable de 18 % en 2000. Ceux des appels locaux ne
baissent que de 7,3 %, les coûts de location de la boucle locale étant trop élevés pour que des prix compétitifs puissent être proposés. En fait, avec la forte réduction du coût des communications internationales (- 26 %), l'une des seules
évolutions visibles se traduit par l'augmentation de 2 % du coût des communications mobiles ! Et ce, bien que l'ART devrait enjoindre tous les opérateurs d'engager une baisse de 40 % sur les prix des appels passés des postes fixes vers les mobiles
d'ici aux trois prochaines années. Pour l'heure, l'ART mène l'enquête sur certains coûts cachés comme les charges de terminaison d'appels, qui représentent la principale part du prix de détail d'un appel d'un poste fixe vers un portable. En
attendant, ces charges pèsent davantage sur la facture télécoms des entreprises, dont le montant est constitué pour plus de 35 % de ce type dappels.
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