Pas de chômage dans la finance
D'ici à 2010, tous les établissements financiers auront automatisé trois piliers: les provisions, la gouvernance et le reporting. Interrogés par Unisys, 56% des décideurs informatiques du secteur considèrent que leur architecture
informatique doit être remplacée ou revue. Une autre étude, d'Unilog Management/TNS Sofres, montre que l'usage - à bon escient - des nouvelles technologies constituera un élément essentiel de différenciation. Ainsi, 79% des Français préfèrent
recourir au web pour consulter leurs comptes. Dans les phases de souscription et de conseil, de 21 à 27% privilégient les moyens de communication à distance. La demande s'accélère, mais les bras informatiques manquent. Et même si banques et
assurances préfèrent disposer de compétences en interne, le mouvement est si fort qu'il entraîne déjà l'externalisation, voire l'offshore. Il n'empêche, avec la webisation des accès, le ravalement graphique ou la refondation, la révolution
technologique devient la règle générale dans la finance. Les informaticiens de ce secteur ne devraient pas être confrontés au chômage. De nombreux projets, dont quelques grands, sont en préparation. Ils se justifient par la concurrence accrue entre
les mondes de la banque et de l'assurance, qui se confondent désormais sous le terme de bancassurance. Après Bâle II, directive tout juste digérée par les DSI du secteur bancaire, voilà Solvabilité II (Solvency II), dédiée aux assurances, quil faut
satisfaire.h.derceville@01informatique.presse.fr
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