' Pas tout à fait un serveur d'applications '
' Encore un effort Steve, libérez .Net de Windows '
Francisco Villacampa, rédacteur en chef adjoint à 01 InformatiqueAvec Oslo, Microsoft présente le devenir de son architecture orientée services. Son environnement .Net 3.0 sait désormais exécuter des workflows. Un bon point, car la dépendance vis-à-vis du middleware Biztalk et de son moteur d'orchestration diminue. A y regarder de près, .Net 3.0 s'apparente à un serveur d'applications. Une catégorie de logiciel élégante. Elle agit comme un auxiliaire en aidant les programmes à lire des données ou à tenir une charge de travail importante en leur délivrant tout un ensemble de services techniques. Sur ce point, .Net n'est pas avare. Outre des possibilités d'orchestration, il inclut la gestion d'identités (Cardspace), la coordination de transactions (System.Transactions), la présentation d'interfaces (WPF) et des capacités de dialogue entre applications (WCF). Sans omettre le composant d'intégration ADO.Net. Mais, il faut se rendre à l'évidence, .Net ne revêt pas encore tous les attributs d'un serveur d'applications. Voilà que je déchante. A l'inverse de ses homologues Java EE, il dépend totalement de Windows Server 2003 pour équilibrer la charge des applications et fournir les autorisations système. La dépendance vis-à-vis du système sous-jacent oblige à recourir aux interfaces de programmation de Windows pour exécuter des applications conçues pour .Net et nécessitant un client lourd. Cela explique que le projet Mono de Novell, qui implémente une partie de .Net sur Linux et Unix, doit se contenter d'exécuter les applications web conçues pour la plate-forme de Microsoft. Ceci grâce à un serveur web particulier, XSP, qui n'est autre qu'un portage d'ASP.Net. Au final, à quand un véritable serveur d'applications .Net, portable et indépendant du monde Windows ? Il exécuterait, entre autres, le PGI Dynamics AX sur Linux. A ce stade, aucune indication ne le laisse présager. Seule certitude, un tel chantier permettrait à Microsoft de vendre son portefeuille dapplications, y compris aux entreprises allergiques à Windows. Alors, un petit effort Steve, libérez .Net de Windows.fx.villacampa@01informatique.presse.fr
Francisco Villacampa, rédacteur en chef adjoint à 01 InformatiqueAvec Oslo, Microsoft présente le devenir de son architecture orientée services. Son environnement .Net 3.0 sait désormais exécuter des workflows. Un bon point, car la dépendance vis-à-vis du middleware Biztalk et de son moteur d'orchestration diminue. A y regarder de près, .Net 3.0 s'apparente à un serveur d'applications. Une catégorie de logiciel élégante. Elle agit comme un auxiliaire en aidant les programmes à lire des données ou à tenir une charge de travail importante en leur délivrant tout un ensemble de services techniques. Sur ce point, .Net n'est pas avare. Outre des possibilités d'orchestration, il inclut la gestion d'identités (Cardspace), la coordination de transactions (System.Transactions), la présentation d'interfaces (WPF) et des capacités de dialogue entre applications (WCF). Sans omettre le composant d'intégration ADO.Net. Mais, il faut se rendre à l'évidence, .Net ne revêt pas encore tous les attributs d'un serveur d'applications. Voilà que je déchante. A l'inverse de ses homologues Java EE, il dépend totalement de Windows Server 2003 pour équilibrer la charge des applications et fournir les autorisations système. La dépendance vis-à-vis du système sous-jacent oblige à recourir aux interfaces de programmation de Windows pour exécuter des applications conçues pour .Net et nécessitant un client lourd. Cela explique que le projet Mono de Novell, qui implémente une partie de .Net sur Linux et Unix, doit se contenter d'exécuter les applications web conçues pour la plate-forme de Microsoft. Ceci grâce à un serveur web particulier, XSP, qui n'est autre qu'un portage d'ASP.Net. Au final, à quand un véritable serveur d'applications .Net, portable et indépendant du monde Windows ? Il exécuterait, entre autres, le PGI Dynamics AX sur Linux. A ce stade, aucune indication ne le laisse présager. Seule certitude, un tel chantier permettrait à Microsoft de vendre son portefeuille dapplications, y compris aux entreprises allergiques à Windows. Alors, un petit effort Steve, libérez .Net de Windows.fx.villacampa@01informatique.presse.fr
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