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Après avoir conquis les machines virtuelles Java, les Ruby, Python, et autres TCL ou Perl sont adoptés par NetBeans et Eclipse.
Les communautés consacrées aux grands ateliers Java NetBeans et Eclipse viennent d'annoncer, presque en même temps, des projets visant à accroître l'usage des langages dynamiques en leur sein. Comparés aux langages typés, tels que C,
C# ou Java, ceux-ci apportent une souplesse et une productivité recherchées. Chez NetBeans, l'intégration commence par la sortie du NetBeans Ruby Pack, qui concerne aussi bien le langage Ruby proprement dit que son implémentation Java JRuby. Conçu à
partir de 1993, Ruby est à l'origine interprété, totalement orienté objet, et il dispose d'une communauté très active. Le Ruby Pack va au-delà de l'édition de code et des fonctions de tests unitaires. Il incorpore, entre autres, des fonctions de
prédiction de code pour les divers modules, et inclut une documentation native pour l'API Ruby. Pour Sun, il s'agit d'un pas notable hors de la sphère Java, tandis que les développeurs Ruby bénéficieront d'un environnement de développement
complet.
S'appuyer sur un arbre syntaxique extensible
Eclipse annonce trois projets centrés autour d'Ajax et des langages dynamiques. Pour ces derniers, le projet DLTK (Dynamic Languages Toolkit) développe des composants facilitant la conception d'ateliers de développement pour une
variété de langages, tels que TCL (' tickle '), PHP, Perl, Python ou Ruby. L'idée est de s'appuyer sur un arbre syntaxique abstrait et extensible, susceptible d'être adapté aux types et attributs des
langages ciblés. Pour les responsables d'Eclipse, il s'agit de pouvoir proposer une solution indépendamment du langage utilisé, une exigence de plus en plus fréquente.p.davy@01informatique.presse.fr
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