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Réduire les coûts d'hébergement d'un site web, c'est d'abord augmenter le trafic des visites afin de réduire le prix de revient du contact unitaire. Une stratégie qui tire le meilleur parti des outils du web 2.0.
Le vrai coût d'un serveur web ne serait pas tant son prix de création que sa facilité à évoluer et à être mis à jour. À l'heure de la refonte d'un site existant, il vaudra donc mieux cibler ses demandes face aux dizaines
d'agences du marché français. L'idéal est de confier son site à un relooker, qui aura comme objectif prioritaire d'en améliorer le pouvoir d'attraction et de réduire le coût unitaire du contact. C'était le sens de la
présentation sur le web 2.0 organisée au Cnit, à Paris-la Défense, par notre confrère Philippe Nieuwbourg, en juin dernier. Il y a dix ans, améliorer son site, c'était d'abord soigner son référencement dans les moteurs de recherche. On a dépassé ce
type de liens, même si Google ouYahoo restent incontournables. Mais rien ne sert d'attirer des milliers de visiteurs si ceux-ci n'achètent rien où ne ' nourrissent ' pas le site que l'on promeut. La
tendance est donc aux sites dynamiques dans lesquels les visiteurs s'investissent personnellement.' Seuls les sites dynamiques, capables d'être mis à jour facilement et favorisant l'interaction et une intimité entre les utilisateurs, recueillent un succès croissant ', affirme
Stéphane Amis, directeur de l'agence Business interactif, récemment acquise par Publicis et connue pour son savoir-faire en publicité et sites institutionnels. Afin d'obtenir un effet interactif, il faut créer un mouvement d'intérêt autour des
sujets traités. Pour Dave Siffry, le p-dg de Technorati, ' le web 2.0 vise les rapports entre les gens. On n'est plus dans la logique des bibliothèques. Il faut apporter sur le poste du client l'information pertinente, en
temps réel, sur ce qui l'intéresse. '
Le buzz, incontournable pour générer des liens... et des achats
Pour les sites de commerce électronique, pour de la vente de produits, c'est le buzz que l'on aura créé autour d'une tendance à la mode qui va générer les liens et, à la longue, des achats. Côté mise en
?"uvre technique, cette approche ' étiquetée ' web 2.0, même si l'expression date déjà, passe par des technologies clés : balisage XHTML, feuilles de style CSS (Cascading style
sheet), syndication RSS (Really simple syndication) et agrégation de contenu. C'est aussi l'adjonction de services web qui amènera aux sites le trafic nécessaire. Pour Nicolas Perriault, consultant chez Clever Age,
créateur de nombreux sites web, la réduction des coûts s'obtient d'abord grâce à des sites développés dans le respect des normes W3C et à l'emploi d'outils massivement adoptés (l'open source étant en croissance constante) qui
mèneront à une maintenance aisée.Selon les principes du site
w3.org, ' les normes évitent habituellement l'infâme mélange des genres des autres formats et séparent clairement les applications orthogonales : CSS, par exemple, sert à
séparer la présentation de la structure des données et à réduire la maintenance '. De plus, ' CSS nécessite moins de code HTML dans chaque page, ce qui réduit la bande passante requise, d'où une
économie immédiate. ' Enfin, les fils RSS améliorent le référencement via une indexation du flux, ce qui coûterait moins cher que les services spécialisés de certaines SSII. L'information est mise en jour en permanence, et de
façon moins intrusive que l'envoi de propositions commerciales par e-mail.
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