Première démonstration du système de transmission corporelle eGo

Utiliser la conductivité du corps humain pour transmettre des données, c'est le surprenant pari du projet européen eGo. Atos, l'un de ses membres, en a fait une première démonstration lors du salon EquipMag. Un rival inattendu au NFC.

Comme chacun le sait, le corps humain est un bon conducteur électrique. L’idée des membres du projet européen eGo est d’exploiter cette conductivité pour transmettre des données entre un périphérique porté par un individu et un équipement. Voilà qui, sur le papier, pourrait être particulièrement commode pour ouvrir une porte d'hôtel verrouillée, pour démarrer sa voiture ou, pourquoi pas, régler un achat en magasin, simplement en touchant un écran tactile. Autant de scénarios qui vont être testés par les membres du projet. Parmi ceux-ci, on trouve, en effet, des chercheurs de l’Inria, mais aussi des industriels, comme le spécialiste des terminaux de paiement Gemalto, Precise Biometrics pour l’accès sécurisé ou encore l’équipementier automobile Continental Automotive.
La première application, dévoilée par Atos Worldline sur le salon Equipmag, était encore basique : l’identifiant était porté sur un téléphone portable et permettait d’initier une transaction sur un écran tactile. Une version, plus évoluée, devrait être montrée par Atos lors du prochain salon Cartes, du 6 au 8 novembre prochain.
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