Premières piles à combustible au service des onduleurs
Lors de la première présentation de l'utilisation d'une pile à combustible en environnement informatique, Lars Malmrup, directeur du développement des systèmes de générations d'APC, a donné deux bonnes raisons de s'équiper. La première : ne plus avoir à jeter un tiers des batteries tous les trois ans pour garantir le bon fonctionnement des onduleurs. La seconde : la grande capacité de stockage de cette pile permet d'allonger la durée de fonctionnement des onduleurs et ouvre la porte à de nouvelles applications.Les développements lancés chez les deux fabricants d'onduleurs, APC et Rittal, reposent sur les travaux déjà réalisés pour les automobiles (Proton Exchange Membrane Fuel Cell, PEMFC). L'hydrogène liquide contenu dans des bonbonnes telles que celles qui sont vendues par Air Liquide, en se détendant, se met au contact d'un catalyseur en platine qui ressemble comme un sosie à la structure d'un pot catalytique. Lorsqu'une molécule d'hydrogène (H2) touche le catalyseur, elle se brise en deux ions H+ et deux électrons e-. Ces derniers vont, via l'anode, constituer le courant électrique pour alimenter les ordinateurs. Du côté de la cathode, l'oxygène (O2), également poussé au contact du catalyseur, se combine aux deux molécules H+ pour créer deux molécules d'eau (H2O), un système d'évacuation étant à prévoir.