Qliktech ajoute des fonctions collaboratives à son décisionnel

Avec la v11 de Qlikview, l'éditeur suédois s'ouvre au partage d'analyse et d'écran. Les opérations de combinaison de produits se voient également simplifiées.
Pas révolutionnaire, mais efficace. Voilà ce que l’on retiendra de Qlikview 11, la toute dernière version de la plate-forme décisionnelle de Qliktech. Efficace, à en juger notamment par ses fonctions collaboratives. L’éditeur suédois rend en effet possible le partage d’analyses de données et d’annotations. Il inclut même dans la boucle des utilisateurs ne disposant pas de licences Qlikview.
Un clic pour partager des écrans décisionnels

Globalement, ce système de partage fonctionne sur le même principe que l’envoi de lien Google Map : un responsable commercial, par exemple, navigue au travers de différents axes tabulaires (vente, marge, géographie, vendeurs…) et cartographiques. Au fur et à mesure de ses zooms, il identifie une baisse inquiétante des marges, au niveau d’une zone géographique. En un clic, il fige alors son analyse, au besoin l’annote, et envoie le tout par mail au commercial concerné. Celui-ci, en ouvrant le lien, visualise exactement le même écran (graphiques, indicateurs, cartes, etc.) et répond via le même système d’annotation à la question posée.
Autre fonction collaborative originale : le partage d’écran avec des utilisateurs extérieurs à Qlikview. Ici seul un lien et un identifiant sont nécessaires. L’invité visualise alors l’environnement Qlikview et peut même manipuler à distance les ressources décisionnelles de son « hôte ». « Ici, nul besoin de Webex ou de Skype, explique Stéphane Briffod, avant-vente chez Qliktech. Ce partage d’écran peut impliquer plusieurs utilisateurs. Il s’avère très pratique, par exemple, pour faire du support ou du transfert de compétences. »
Plus d'autonomie dans la création d'objets
Parmi les autres nouveautés de cette v11, on retiendra les nouveaux outils de création d’objets métier, bien plus précis. Jusque-là, des utilisateurs avancés avaient la possibilité de récupérer des objets préexistants (tableaux, graphes, indicateurs, etc.) pour composer leur propre application. Désormais, ils pourront ne récupérer que des portions de ces objets. Via des Popup Ajax développés pour l’occasion, ils rapprocheront ainsi le calcul des marges avec les ventes par commerciaux. Deux notions issues de tableaux différents.
Des combinaisons de produits plus faciles
Enfin, cela pourrait relever du détail, mais c’est précieux, surtout pour la combinaison de produits ou de ventes : Qlickview permet maintenant de mener, au cours d’une seule séquence, différentes analyses sur un même échantillon de données. « Si par exemple je veux savoir avec quelle boisson se vendent le plus mes hot dogs, je devais procéder par étape. D’abord croiser les ventes de hot dogs et de vin, puis figer l’analyser avec un signet, ensuite relancer un calcul équivalent avec les bières, pour au final comparer des écrans séparés », indique Stéphane Briffod. Avec la v11, l’utilisateur réalise tous ces croisements sur un même écran en manipulant plusieurs sous-groupes de données.
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